Réunion Société Sainte-Marie : 2e lâcher de moustiques stériles à Duparc ! LINFO.RE – créé le 7.09.2019 à 07h00 – Manuel Yepes Antenne Réunion
Cap sur le Sud de la France pour visiter les Saintes-Maries-de-la-Mer pendant un séjour haut en couleur ! Faisant partie des réserves de Biosphère de l’UNESCO, cette ville de Provence abrite une grande partie de la réserve nationale de Camargue et la réserve départementale des Impériaux. La digue à la mer permet d'accéder au phare de la Gacholle puis de rallier les territoires de la commune d’Arles et le hameau de Salin de Giraud en longeant le littoral. Les ruelles pavées promettent des promenades romantiques sur les traces des pèlerins aux Saintes-Maries. Un condensé de Provence et du Sud de la France et la garantie d’une visite des Saintes-Maries-de-la-Mer inoubliable. © Annelyse Chevalier événement Une terre de pèlerinages À l’Antiquité déjà, les pêcheurs et les pâtres de Camargue se seraient rendus régulièrement à un temple païen situé aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Vers le IVe siècle, le culte des Saintes Maries allant grandissant, on éprouva le besoin de remplacer l’oratoire primitif par un édifice plus vaste. La construction d’une église-forteresse, entre le IXe et le XIIe siècles, et la découverte des reliques des Saintes Maries par le Roi René en 1448, contribueront à la croissance du culte en terre saintoise. Une confrérie dédiée aux Saintes est créée en 1315. Trois pèlerinages ont encore lieu aux Saintes-Maries-de-la-Mer - le pèlerinage de mai, dédié à Sara la Noire, patronne des Gitans, et aux Saintes Maries fête de Marie Jacobé- le pèlerinage d’octobre, fête de Marie Salomé- le pèlerinage de décembre, l’histoire ayant conservé la date du 4 pour la découverte des reliques. saintes maries de la mer camargue Souvent reconnues comme étant la capitale de la Camargue, les Saintes-Maries-de-la-Mer sont l’endroit tout trouvé pour un séjour en amoureux ! Flânez dans les ruelles pavées de la ville, sur les traces de son histoire unique. Au sommet de l’église, une vue sublime sur la mer Méditerranée est à contempler. En fin de journée, les plages de sable fin et les roseaux typiques de la région offrent un décor romantique sous la lumière orangée du coucher de soleil. Il n’est pas rare qu’un héron se joigne à votre balade.. Les Saintes-Marie-de-la-Mer vont-t-elles devenir votre destination de prédilection ? © Annelyse Chevalier nature Une terre de bouvine Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont sous l’influence du sel qui limite considérablement les cultures. Aussi, les pâturages à taureaux et à chevaux les ovins ayant peu à peu disparu du paysage sont nombreux. Avec plus de vingt manades élevages, les Saintes-Maries-de-la-Mer organisent de nombreuses manifestations à caractère taurin. Chevaux et taureaux font incontestablement partie du paysage et de la vie des Saintois et sont associés aux fêtes tout au long de l’année. Pendant un séjour en famille, les petits seront ravis de rencontrer les animaux camarguais. Les plus chanceux pourront s’offrir un galop sur la plage une expérience inoubliable ! © Annelyse Chevalier histoire L’arrivée des saintes Maries Il était une fois, une plage de Camargue, celle des Saintes-Maries-de-la-Mer où, dans les années 45-46, accosta la barque chassée de Terre Sainte.... De tout le groupe de disciples partis évangéliser la Provence, seules trois femmes seraient restées sur place Marie Salomé, Marie Jacobé et Sara, trop âgées pour voyager. Elles moururent là, près de la mer. L’endroit où elles furent ensevelies devint un important lieu de culte et de pèlerinage chrétien, jusqu’à ce que le Roi René, par l’invention des reliques en 1448, ne le transforme en un sanctuaire. Marchez sur les pas de ces femmes en visitant l’église du IXe siècle des Saintes-Marie-de-la-Mer. Ouvrez grand les yeux ! De nombreux détails sont à découvrir dans cette église qui narre l’histoire de la ville… © Annelyse Chevalier insolite Les cabanes de gardians Autres lieux incontournables que vous devez visiter aux Saintes-Maries-de-la-Mer ! Demeures modestes des gardians, des pêcheurs, saliniers, paludiers et des bergers, à l’origine, les cabanes traditionnelles se reconnaissent à leur forme basse, leur arrondi au nord et leur toit de sagne roseau. L’architecture traditionnelle de ces cabanes est fruit de simplicité et d’ingéniosité. L’abside tourne le dos au mistral, ces murs bas blanchis à la chaux donnent peu de prise au vent et au soleil, et le toit à la pente très raide laisse couler l’eau de pluie… Tout est mûrement réfléchi ! Autrefois, les murs étaient construits avec des matériaux issus des marais glaise et roseaux. © Annelyse Chevalier événement La Fèsto Vierginenco Date à retenir sur le calendrier des vacances le 24 juin ! En 1904, jour de la Saint-Jean, au mas de l’Amarée aux Saintes-Maries, Folco de Baroncelli et ses amis créent le Coumitat Vierginen qui posait les bases de la future Nacioun Gardiano. Le but ? Pérenniser la langue d’oc et maintenir les us et les coutumes de ce pays. La Fèsto Vierginenco, instaurée deux ans plus tôt par le Maître de Maillane à Arles pour encourager les jeunes filles à porter leur costume traditionnel, est alors reprise par Baroncelli aux Saintes. Aujourd’hui encore, les jeunes filles en costumes, les gardians, la langue provençale et les animaux camarguais sont mis à l’honneur les derniers dimanches de juillet ! Parés de vos plus beaux costumes, c’est parti pour une promenade dans les ruelles de la cité camargaise. Un moment mémorable de vos vacances dans le sud de la France. En images Notre coup de cœur aux Saintes Localisez Les Saintes Maries de la Mer sur la carte Chargement en cours Office de Tourisme des Saintes Maries de la Mer 5 Avenue Van Gogh 13460 Saintes-Maries-de-la-Mer Voir le site internet Ce détour fait partie de nos sélections suivantes Vous avez aimé faire ce détour ? Vous aimerez aussi
Lelâcher de 100 taureaux, tradition de la manade À l’ombre d’un arbre au Mas du Grès, tout en choyant son cheval, Jean Lafon, prêt à ouvrir la – créé le à 07h00 – Manuel Yepes Antenne Réunion Un deuxième lâcher de moustiques mâles stériles doit être effectué ce samedi, à Duparc Sainte-Marie. Trois mois après le lâcher de 3 000 moustiques stériles dans le quartier de Duparc à Sainte-Marie, un deuxième lâcher de moustiques mâles stériles est prévu ce samedi 7 septembre. Un premier lâcher de 3 000 moustiques le 15 juin Suite à l’aval du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques Coderst, un pré-test a été effectué le 15 juin 2019 à Duparc dans le quartier de Sainte-Marie. Pourquoi le quartier de Duparc a-t-il été retenu ? Situé entre une ravine et une zone boisée, la population de moustiques est plutôt dense dans ce secteur, d’où le choix du quartier de Duparc à Sainte-Marie. Un lâcher autorisé par arrêté préfectoral Suite à l’annonce du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques Coderst qui avait donné son aval pour ce lâcher expérimental de moustiques mâles stériles, la préfecture avait donné son accord le vendredi 14 juin à travers un arrêté préfectoral. Louis-Clément Gouagna "Un moustique irradié n’est pas radioactif" Un projet débuté il y a 10 ans Le projet a été lancé en 2009 à la Technopole de La Réunion par l’IRD Institut de recherche pour le développement avec les participations des chercheurs de l’Université et du Centre hospitalier universitaire de La Réunion.
200gardians et 1000 chevaux sur la plage des Saintes Maries. 1000 chevaux, 200 gardians et des milliers de passionnés seront rassemblés les 11 et 12 novembre 2022 sur la plage des Saintes Maries de la Mer pour l’un des plus grands festivals d’abrivado du sud de la France. Une rencontre unique entre la Camargue, les chevaux, les taureaux
à 32 Km distance à vol d'oiseau Sainte-Croix de Quintillargues - Hérault Randonnées Sentier des charbonnières Un agréable circuit à la découverte d’anciennes charbonnières à 34 Km distance à vol d'oiseau Saint-Mathieu-de-Tréviers - Hérault Randonnées Le Château de Montferrand Une randonnée alliant belles pierres et splendides panoramas à 34 Km distance à vol d'oiseau Saint-Mathieu-de-Tréviers - Hérault Marchés Foires Marché des producteurs à 35 Km distance à vol d'oiseau Saint-Jean-de-Cuculles - Hérault Randonnées Le bois de Lèque Une agréable randonnée à la découverte de deux magnifiques villages médiévaux à 35 Km distance à vol d'oiseau Gigean - Hérault Sites remarquables L'Abbaye Saint-Felix de Montceau Un petit trésor historique dressé sur un promontoire offrant une superbe vue sur la plaine de Gigean à 35 Km distance à vol d'oiseau Gigean - Hérault Balades Le Massif de la Gardiole et l'Abbaye Saint-Félix de Montceau à 36 Km distance à vol d'oiseau Valflaunès - Hérault Balades Château de Viviourès Un castellas méconnu perché sur le causse de l’Hortus à 38 Km distance à vol d'oiseau Nîmes - Gard Villes villages Nîmes La Romaine à 38 Km distance à vol d'oiseau Nîmes - Gard Marchés Foires Marché paysan de Nîmes Marché des producteurs du boulevard Jean Jaurès à 38 Km distance à vol d'oiseau Sète - Hérault Villes villages Sète L’île singulière à 38 Km distance à vol d'oiseau Sète - Hérault Balades Balade au mont Saint-Clair Une belle balade depuis la corniche jusqu’au belvédère du mont Saint-Clair à 38 Km distance à vol d'oiseau Sète - Hérault Sites remarquables Mont Saint-Clair Un point de vue saisissant sur Sète et l’île singulière à 38 Km distance à vol d'oiseau Sète - Hérault Marchés Foires Le marché Bio de la Corniche à Sète à 38 Km distance à vol d'oiseau Sète - Hérault Marchés Foires Les halles centrales de Sète à 38 Km distance à vol d'oiseau Cazevieille - Hérault Sites remarquables Le Pic Saint-Loup Un panorama vertigineux sur la mer et les Cévennes à 38 Km distance à vol d'oiseau Cazevieille - Hérault Randonnées L'ermitage du pic Saint-Loup à 41 Km distance à vol d'oiseau Corconne - Gard Randonnées Corconne et la forêt du Coutach Ledrame s’est déroulé ce mercredi 13 avril, vers 15h30, dans les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer. Publier votre annonce légale Consulter les annonces légales Le plus dur souvent c'est de partir ! Une première nuit de bivouac glaciale, très négative près des cyprès et des champs de lavande, là où commence l'accent du Midi. Le voyage peut être parfois lourd à porter ! Le Mount Ventour tousse fort sous la neige. A la première heure du marché de Bédouin, je m'échappe par la route méridionale, 21 kilomètres de lacets, un saut de 1600 mètres à deux roues. Au-dessus des cèdres, des mélèzes, et des pins, les pierriers de lauze, les mousses et les lichens sont ensevelis sous les bordées de neige des dernières tourmentes. L'étoile d'Hermès veille encore sur moi ! Le soleil dégourdit mes doigts. Mistral, Bise noire ou tramontane provençale ne daigne pas aujourd'hui rugir dans la Vallée. Il m'autorise à poursuivre sur l'adret dénudé. La brutalité de ses bourrasques n'agacera pas les nerfs, ne fera pas saigner les lèvres, ou asséchera les yeux. Un cadeau d'heures pleines et délicieuses. Au chalet Reynard, altitude 1400 mètres, le sillage du bitume gris poudré par les frimas disparaît brusquement. Encore 6 kilomètres. Tout est blanc et givré, brille. Je pousse ma mécanique dans la draille ridée par les passages de la chenillette de l'armée. Ensemble nous patinons, nous mirons la cime tabulaire surélevée de l'observatoire ; solitaire, notre amer admire les étendues, Alpes, Cévennes, Méditerranée ! - Vous allez où ? - D'abord au Pont du Gard, puis en Camargue. - Allez à Beauduc ! au phare ! C'est un lieu magnifique ! Sa compagne acquiesce d'un hochement de tête. - Par contre, je ne sais pas si vous pourrez rouler sur les chemins de terre. Ils doivent être trempés avec ce temps. Nous n'avons pas le plaisir de nous pencher ensemble sur la carte routière pour repérer ce lieu exceptionnel. J'ai dû me convaincre à abandonner le vélo quelques centaines de mètres sous le sommet. Je me répète à haute voix plusieurs fois Beauduc pour être certain de l'avoir bien mémorisé. J'aime depuis toujours laisser conduire l'itinérance au gré du hasard, par les rencontres, et le bouche à oreille... Le couvre feu dans une heure sonne le temps du bivouac. Peu m'importe l'injonction nationale, c'est l'heure d'une nuit en hiver, traînante. Le temps imposé du repli sur soi, des pensées intérieures ressassées, trop sensibles une mauvaise solitude, celle qui chagrine l'âme vagabonde. Au bout d'un chemin cabossé en zigzag entre champs en labour et manades de petits taureaux, les cornes en forme de lyre et de chevaux à la robe gris clair, la tête grosse et carrée, je décide de m'arrêter. Ces animaux des steppes et les gardians ne galopent plus complices, les flancs nerveux et libres fouettés par les eaux salées du delta. Les gardians salariés ont tous disparu ici, les derniers bouviers cavaliers subsisteraient du côté de Sainte-Marie de la Mer. Le troupeau de taureaux reste immobile au pâturage pour faire de la graisse avant de partir bientôt en camion à la boucherie. L'été les chevaux serviront le plus souvent les touristes. Sous un soleil ardent, ils attendront en bord de route, collés les uns contre les autres, attachés à des anneaux fixés au mur du "ranch" la balade d'une demi-heure, au pas, cul contre tête sur un chemin poussiéreux infesté de mouches et de moustiques. Les bruits alarmants des mas, des propriétaires et des chiens sont plus loin, inaudibles. Le lieu est merveilleux. Derrière un rang de joncs et de roseaux se cachent les eaux placides et limoneuses de l'étang de Vaccarès. Elles expirent un mince relent de saumure. Nul clapotis ou bruissement. Le grand silence et un bref crépuscule humide m'écrasent. La nuit vient de tout avaler. La lumière pulvérulente de la lampe de poche tremble dans l'obscurité, restreint un espace infime. Elle me soutient à bras-le-corps. Les émissions de radio et un livre de voyage m'accompagnent plusieurs heures jusqu'au premier sommeil. Dans cet abri nomade, clos et minuscule, ils se succéderont durs, incommodes dans l'attente des soubresauts de l'aurore et du babillement des passereaux, réveil quotidien des désirs. Les lueurs embrumées camouflent encore les bords sablonneux de l'étang. Par dessus le soleil levant, des vols de grues cendrées en provenance des pays du Nord crient par intermittence l'allégresse d'atteindre les terres chaudes. A bout de forces, elles interrompent l'envolée gracieuse à l'orée de la rive craquelée, recouverte déjà d’efflorescences. Les grues sont là, palpitent près de moi, rassemblées par centaines après ce long voyage. Je marche, un pas léger guidé par leurs clameurs trompettantes. Elles m'ont aperçu ! Plus un bruit. A la sortie du village d'Albaron, je demande la direction vers Méjanes à la seule personne, une femme que je croise dans ce bourg de plaine, une station service mais aucun commerce. Les clochers et les châteaux d'eau sont mes repères dans ce pays mouvant dont je ne sais où il commence, où il finit entre les deux Rhône. J'aperçois le dôme rétréci du Ventoux, pessimiste annonce si je dois croire le dicton local confié ce matin Si tu vois le Ventoux, dans deux jours il pleuvra ! - A droite puis à gauche. A Méjanes, sur la piste vous verrez notre restaurant de poissons et de bouillabaisse, fermé. La femme est avenante, habituée à se lier à des inconnus. Nous engageons la conversation. J'évoque la destination de Beauduc. Ses yeux étincellent. Son mari Dédé fut 30 ans gardien de phare à la pointe de Beauduc, son fils pêcheur de dorades, loups, maquereaux... et sa mère habitent toujours le hameau des Sablons, terminaison des terres halophiles, sansouïres, lagunes, étangs et marais salants aux ondes marron et rose. - Vous direz bonjour à mon fils Georges de la part de sa maman Hélène. Je lui promets d'un hochement de tête avant de reprendre la route. Le lendemain, je croque pain et fromage aux Sablons, rectangle de cabanes sauvages, fragile barrière contre la Grande bleue et les vents de la mer le marin, le grec, le levant ou le sirocco. Une bonne solitude réchauffait là mes sens vagabonds. Au centre de la communauté cabanière, le terrain des fêtes, du pastis et de la pétanque gît inanimé à la saison froide. La vie buissonnière et libertaire du microcosme de nouveau éclora au printemps, aux chants des cigales, ses rires et des plaisirs simples et naturels à l'ombre des cabanes. Protégé des embruns, assis contre le portail baillant d'un cabanon bleu et blanc, je guette Georges mais Georges est déjà parti. Je le trouve finalement l'après-midi derrière les dunes. La plage de sable fin, jaune, beige s'étire immense face au golfe de Beauduc. A droite du ponton des pêcheurs, je le distingue sur son bateau ancré à quelques dizaines de brasses du bord d'une mer presque morte, sans vague. Le buste penché, il prépare les filets. Je le hèle. Il m'a vu... Le ciel bas et gris tue le paysage plat, le mauvais temps me persuade de quitter vite Saint-Gilles. Il va pleuvoir sur la Camargue. Je retourne en Cévennes, vers les déserts de rochers calcaires et lisses, les pierres sèches, les serres et les valats, les montagnes et les gorges. Sur les versants méditerranéens repris par la garrigue, la silhouette solitaire d'un cyprès cache peut-être sous ses racines séculaires la sépulture d'un Camisard inhumé dans la clandestinité, une croix huguenote attachée autour du cou ou serrée dans une main. La sobriété de l'arbre du deuil manifeste la forte spiritualité de l'identité cévenole fidèle à la foi protestante. Après les vignes, les oliviers, les figuiers, les micocouliers, je rejoins les forêts de chênes et de châtaigniers, les monts Aigoual et Lozère. Je reviens sur ces terres austères tant de fois parcourues à pied, à ski ou à cheval. En hiver, la crève saison, le village des vallées ou des piémonts se retrouve dépeuplé. Arrivée aux murets écroulés, aux vergers abandonnés, la végétation épineuse - acacias, ronces et orties - descend maintenant vers les murs lourds et trapus des maisons en moellons. L'enduit gris ne couvre que la partie apparente de la façade orientée sud ou sud-ouest. Ici tout est affaire d'utilité, d'économie et de gravité. Une poignée de gens solitaires, quelque anciens, un potier et un berger s'entêtent à vivre ici l'année. Les autres ont renoncé depuis longtemps au patrimoine foncier congru et divisé par la pression démographique - ce qui compte c'est la terre, le réel -, à une vie enfermée par la rude besogne et les caprices de la météo, le quand dira t'on, l'uniformité. Les femmes jeunes s'en sont allées vers la liberté. Ils sont allés en ville offrir leurs bras, chercher un contrat de travail à l’usine de chaussures ou métallurgique, jouir des plaisirs de l'individualité et du confort, de la bonne paresse anonyme. Pourtant leur condition urbaine n'échappe pas à l'ennui monotone, à la vacuité. Les mois humides et froids, la dizaine d'habitants se terrent, reclus chez eux avec chien et chat. Dehors la cloche de l'église cogne toutes les heures des sons graves. Le village se fait ermitage. Une mauvaise solitude, tyrannique, sectaire s'empare d'eux. Les rencontres sont rares, ils deviennent avares de mots et d'émotion. Une existence chiche, vide d'événements et de moi dont il ne restera rien. Repliés sur leurs amers secrets, les vieilles rancunes familiales, les mythes et les rites du village, ils se méfient de la nouveauté et de l'étranger, refoulent leur propre curiosité. Un profond entêtement s'agace des tombeurs de certitudes et de préjugés. Des vapeurs éparses signent leur pâle existence, elles s'échappent des poêles à bois des cuisines meublées de châtaignier ou de chêne. Près de la fontaine ravagée par les mousses et les algues vertes, les gouttes d'eau de la source lâchent un petit son sourd. Depuis plusieurs années, elle est à sec à la canicule, l'eau ne coule plus pour les hommes, les bêtes et les jardins. La nuit sans lune, les animaux surgissent des sous bois, le loup, le renard, le blaireau, le sanglier s'aventurent chez les hommes, trottent devant l'ancienne école communale transformée en gîte. Les patous cadenassés dans la bergerie avec le troupeau sommeillent pleins d'innocence et de rêves. Les noctambules reniflent les recoins en quête de nourritures, ils déambulent enhardis par un silence de mort et la disparition des derniers fusils envoyés à l'hospice de la ville. Preuve de leur furtive irruption nocturne, les empreintes et les crottes découvertes par l'aurore. Les résidences secondaires propres et bien crépies, les lieux de culte ouvriront à l'été. La population assoiffée d'activités et de nature décuplera pendant deux mois. Les draps en coton blanc gonfleront sur les fils à linge, les pots de géranium coloreront les maisons, les pétarades des tondeuses et des tronçonneuses éclateront leur vitalité de tout côté. Le matin il y aura toujours un vieux tracteur rouge poussif qui sortira de la grange du grand-père pour exécuter sa parade nostalgique autour du village. Les citadins, les touristes chemineront en famille aux heures adoucies de la journée dans la rue du temple et de l'église, la seule où perce le soleil, bavarderont de choses et d'autres, de fadeurs, du temps, de l'étape du Tour de France, accoudés aux fenêtres ou en train de sarcler les potagers ou de butter les pommes de terre. Des descendants de natifs bien stupides avec les nouveaux venus, cancaneront, persifleront parfois satisfaits de leurs racines indigènes, un droit du sol fantasmé comme un statut de fonctionnaire - Vous avez une maison au village ? - Oui, depuis un an ! - Ah ! Nous, depuis toujours ! Nous sommes du village ! Une absurde frontière culturelle et identitaire se dresse encore entre la minorité autochtone en voie d'extinction et ceux d’ailleurs plus nombreux. Les nids de guêpes gorgés d'œufs et de larves gluants planqués sous les toits et derrière les volets seront détruits. Au cimetière les tombes seront débarrassées par les femmes des feuilles et des branches poussées par les vents du golfe du Lion, le marbre frotté puis fleuri de chrysanthèmes, ou d'œillets d'Inde, roses, rouges, blancs. Le culte des ancêtres dévoile une histoire du village, les pactes et les alliances des familles, les généalogies consanguines. Au fond, éconduites près d'un cyprès malingre, des tombes délaissées, presque effacées, sans stèle, sans noms, sans dates, leurs croix de bois à terre resteront en friche. Les papillons, les libellules voltigeront en dilettantes, les grillons criards et les sauterelles boiront entre les longues herbes la lumière et la chaleur du soleil. A la sortie du village près du torrent, le four banal ressemble à une drôle de petite chapelle coiffée de lourdes dalles de lauze. Le dimanche sera la fête du four à pain, on allumera dans sa gueule voûtée les fagots confectionnés l'été dernier. Les odeurs de cuisson des fournées de miches et de pizzas s'envoleront avec le Zéphir. On installera les tables de banquet près du vieux chêne dont le tronc éventré conservera au frais les bouteilles de blanc et de rosé, et l'après-midi on jouera à la belote et aux dominos sous les parasols publicitaires.
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root 7 janvier 2016 Pérou un lâcher de taureaux fait 8 blessésUne course de taureau a fait au moins huit blessés, samedi 2 janvier à Huancavelica, dans la province de Cuzco, au Pérou. La ville organise un traditionnel lâcher de taureaux qui fait partie d’un festival religieux de quatre jours et marque le passage à la nouvelle année
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juil Sainte Marie de la Mer: une station balnéaire idéale pour des vacances en Camargue . Loin de la folie de la Côte d’Azur, la Camargue située dans sud-est de la France a tous les atouts pour vous séduire lors de vos prochaines vacances. Entre paysages de marais et plage de sable, la Camargue est avant tout une terre sauvage riche en faunes et en
Si comme Marie 51 qui adore cette région, vous aimerez, vous aussi, le Midi, avec son soleil éclatant, le champ de ses cigales toute la journée que l'on entend et ses beaux champs de lavande, qui parfument l'air comme nul part ailleurs, en France. En descendant vers la Méditerrannée, vous découvrirez sa Camargue sauvage, ses gardians et ses taureaux et ses robustes chevaux camarguais. La Camargue, c'est aussi le peuple tzigane qui vient, chaque été, au rendez-vous des Saintes Maries de la Mer. Ecoutez-les chanter le soir, en regardant le soleil se coucher. Vous sourirez en leur tendant votre main pour vous faire dire la bonne aventure. Respectez-les et ils vous le rendront bien. La Camargue, c'est aussi ses trous d'eau ou vous trouvez des moules geantes que vous dégusterez sur des pierres brulantes, observant leur chair passer d'une couleur insipide à un beau ton orangé. La Camargue, c'est observer, sans dire un mot, la mer et ses vagues qui vont et viennent dans un chant mystérieux que seules vos oreilles arrivent à comprendre le sens. Elles chantent la vie, l'amour, la Terre sauvage de la Camargue. La Camargue, c'est regarder en silence le soleil se coucher, à l'horizon et observer le paysage soudain se transformer en couleurs incandescentes... La Camargue, ce sont aussi les corridas qui s'ébranlent à travers les petits villages de Provence. C'est le lacher de jeunes taureaux dans les ruelles des villages, devant vos regards effrayés, en voyant l'un d'eux, au corps robuste et aux cornes impressionnantes, foncer sur vous. Vous l'éviterez en grimpant aux arbres à toute vitesse ou en vous accrochant, sous son nez narquois, à une branche, sous les quolibets des gens du cru, amusés. Soyez prudents avec ces animaux. Chaque année, de nombreux jeunes se font pietiner. La Camargue, c'est la saveur du vent iodé que vous respirerez. Ce sont les cigales qui chantent, cachées dans les herbe asséchées. C'est aussi les petites eglises aux murs bien frais, ou l'on aime se réfugier l'été, en retrouvant le calme qui manque à nos vies trépidantes, meme si l'on n'est pas croyant. La Camargue, c'est une région que j'aime depuis des années et où je laisse, chaque fois, en repartant, un morceau de mon coeur, déchiré... Mis à jour le 8/08/2018 Marie51 Retour - Tous Droits Réservés tRkXTGS.
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