Delibes Leo (1) Partitions payantes. Il Ătait Une Fois Dans L'Ouest (Once Upon a Time in the West) - Ensemble de Cuivres Divers. Once Upon A Time In The West (Il Ă©tait une fois dans l'Ouest) - Ensemble Ă vent. Once Upon A Time In The West (Il Ă©tait une fois dans l'Ouest) - Ensemble de cuivres. Cine Chansons Vol.1 - Piano, Voix.
Il Ă©tait une fois dans lâouest Italie, Ătats-Unis 1968 Titre original Câera una volta il West RĂ©alisation Sergio Leone ScĂ©nario Bertolucci, Argento, Leone, Donati Acteurs Claudia Cardinale, Charles Bronson, Henry Fonda Distribution Splendor Films DurĂ©e 2h45 Genre Western Date de sortie cinĂ©ma 27 aoĂ»t 1969 5/5 Lâexposition Sergio Leone Ă la CinĂ©mathĂšque Française a ouvert ses portes ce mercredi 10 octobre. Une exposition qui nâest pas seulement lâoccasion de se plonger dans la vie du cinĂ©aste italien ou dâacheter une rĂ©plique du poncho de Clint Eastwood Ă la librairie de la fondation, mais aussi de voir ou revoir sur grand Ă©cran son Ćuvre. Une Ćuvre qui compte seulement une poignĂ©e de longs-mĂ©trages, mais plusieurs chefs-dâĆuvre ⊠Quâest-ce qui nâa pas encore Ă©tĂ© dit sur Il Ă©tait une fois dans lâouest ? Monolithe du cinĂ©ma, allant jusquâĂ symboliser le genre auquel il rend hommage, le quatriĂšme et dernier western de Sergio Leone fĂȘte ses cinquante ans. A lâinstar dâun autre long-mĂ©trage cinquantenaire cette annĂ©e, 2001 lâodyssĂ©e de lâespace, il nâa pas pris une ride, et semble gravĂ© pour lâĂ©ternitĂ© dans le marbre dans grands Ćuvres. Revoir Il Ă©tait une fois dans lâouest, sur grand Ă©cran qui plus est, câest tout comme le film de Kubrick se trouver encore surpris par un film quâon pensait pourtant connaĂźtre. Le considĂ©rer comme assez classique dans une pĂ©riode contestataire serait peut-ĂȘtre un raccourci trop facile. Il raconte certes un des grands mythes fondateurs, si ce nâest le grand mythe fondateur des Etats-Unis celui du chemin de fer qui repousse toujours plus les frontiĂšres, sâenfonçant dans lâouest lointain pour atteindre lâocĂ©an. Pour autant, pas de glorification facile dans lâimpression de la lĂ©gende la DestinĂ©e Manifeste nâest pas lâĆuvre de courageux soldats / fermiers luttant pour la civilisation », mais celle de personnages de mauvaise vie. MĂȘme la pourtant rayonnante Jill, incarnĂ©e par Claudia Cardinale, est souvent rappelĂ©e Ă sa condition de prostituĂ©e de la Nouvelle-OrlĂ©ans par ceux qui sâopposent Ă elle â ce qui ne lâempĂȘchera pas de sâimposer comme le plus fort protagoniste du film. Plus que des personnages, ceux quâon croise dans Il Ă©tait une fois dans lâouest â comme dans les autres films de Leone â sont de vĂ©ritables gueules », des hommes parfois affreux, parfois sales, parfois mĂ©chants. Ce qui nâempĂȘche pas Sergio Leone de leur vouer une certaine admiration au final, le plus mauvais bougre du rĂ©cit, câest lâhomme en apparence le plus respectable. Un entrepreneur qui rĂȘve de voir lâocĂ©an, et que le cinĂ©aste semble ravi de faire expier dans une flaque de boue. Chose que lâauteur de ces lignes nâavait jamais remarquĂ©, pourtant flagrante on retrouve au cĆur dâil Ă©tait une fois dans lâouest un bon Harmonica / Charles Bronson, une brute Cheyenne / Jason Robards, et un truand Frank / Henry Fonda, avec en plus un personnage auquel de tout tourne â Jill. Si, au contraire du film prĂ©cĂ©dent, chacun reste dans sa catĂ©gorie, les protagonistes sont pourtant encore plus attachants. LâhumanitĂ© de Cheyenne en particulier frappe le spectateur en apparence le moins respectable, lâĂ©volution de sa relation avec Harmonica et Jill est poignante. Lâemploi dâHenry Fonda, terrifiant et fascinant Ă la fois, nous rappelle aussi que le film est parcouru dâinnombrables rĂ©fĂ©rences. Il Ă©tait une fois dans lâouest est en effet conçu comme un grand hommage au genre prĂ©fĂ©rĂ© de Sergio Leone, Ă©laborĂ© Ă huit mains par â excusez du peu ! â Leone, Bernardo Bertolucci, Dario Argento et Sergio Donati. Enfin, Harmonica, homme sans nom, aurait sĂ»rement pu ĂȘtre jouĂ© par Clint Eastwood, mais le fait quâil soit campĂ© par Charles Bronson permet au film de se dĂ©tacher de la trilogie du dollar » bien que les trois films nâaient pas vraiment de lien autre que lâarchĂ©type du Man with no name et de ses acteurs, sâaffirmant comme un bloc indĂ©passable. Tout le reste, il semble presque inutile de le rappeler. Visuellement, on atteint des sommets, mĂȘlant plans cadrĂ©s Ă la perfection et photo au diapason incroyable de voir Ă quel point les yeux bleus dâHenry Fonda ressortent, entre mille exemples regret minime dommage que la copie prĂ©sentĂ©e Ă la cinĂ©mathĂšque soit numĂ©rique, et non pas argentique ! Il est intĂ©ressant de se rendre compte quâun film Ă©tabli depuis 50 ans comme une rĂ©fĂ©rence visuelle est lui-mĂȘme nourri de rĂ©fĂ©rences, comme expliquĂ© prĂ©cĂ©demment pour lâaspect scĂ©naristique. Si par exemple le point de vue subjectif partant dâun cercueil est maintes fois repris chez Tarantino pour citer le plus cĂ©lĂ©brĂ©, Leone rend plusieurs fois hommage au cĂ©lĂšbre plan de la porte » dans La prisonniĂšre du dĂ©sert lors des premiĂšres images dâune introduction lĂ©gendaire, mais aussi lors de lâassassinat de la famille McBain. Enfin, musicalement, il sâagit bien entendu dâun vĂ©ritable caviar auditif, et la musique dâEnnio Morricone a beau avoir Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©e dans les contextes les plus incongrus, de la publicitĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision, chaque scĂšne oĂč retenti lâharmonica ou le thĂšme principal provoquera des frissons, mĂȘme chez le moins rĂ©ceptif des spectateurs en tout cas, on lâespĂšre ! Il Ă©tait une fois dans lâouest indĂ©modable fresque, qui telle une locomotive semble avancer sans sâarrĂȘter pour trois heures qui passent comme un songe. Sergio Leone joue avec le temps, le ralentit et lâaccĂ©lĂšre, pour en fin de compte sâinscrire dans lâHistoire tout en narrant celle dâun mythe. Un mythe parfois comique et parfois tragique, magnifique rĂ©cit qui laisse derriĂšre lui une trace indĂ©lĂ©bile, et quelques notes dâharmonica ⊠HenryFonda plays the blackest character of his long career, and he's utterly convincing as Frank, the ruthless murderous psychopath who suffers no conscience pangs after annihilating an entire Sortie 12 juil. 2022 De Sergio Leone avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank Wolff Avis aux cinĂ©philes ne manquez pas la sĂ©ance CinĂ© Club consacrĂ©e au film culte IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST ! Rendez-vous mardi 12 juillet pour cette projection spĂ©ciale suivie d'un quiz animĂ© par Philippe Rouyer, journaliste de cinĂ©ma. Venez tester, dans une ambiance dĂ©tendue et conviviale, vos connaissances sur les plus grands films de l'histoire du cinĂ©ma et revoir en conditions optimales vos grands classiques ! Synopsis Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne... Infos, vidĂ©os & dĂ©tails La sĂ©ance CinĂ© club Il Ă©tait une fois dans l'OuestIl Ă©tait une fois dans l'Ouest Bande-annonce VO ressortie 2016Il Ă©tait une fois dans l'Ouest Bande-annonce VOAvis aux cinĂ©philes ne manquez pas la sĂ©ance CinĂ© Club consacrĂ©e au film culte IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST ! Rendez-vous mardi 12 juillet pour cette projection spĂ©ciale suivie d'un quiz animĂ© par Philippe Rouyer, journaliste de cinĂ©ma. Venez tester, dans une ambiance dĂ©tendue et conviviale, vos connaissances sur les plus grands films de l'histoire du cinĂ©ma et revoir en conditions optimales vos grands classiques ! Synopsis Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime celles-ci ont de la valeur maintenant que le chemin de fer doit y passer. Mais les soupçons se portent sur un aventurier, Cheyenne... RĂ©alisĂ© par Sergio Leone Avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank WolffNationalitĂ© ItalieAvis des utilisateurs111veulent le voir20avis au totalNoter le filmLa sĂ©ance CinĂ© club Il Ă©tait une fois dans l'OuestTrouvez des sĂ©ances Quels sont les nouveaux films Ă l'affiche au cinĂ©ma ? Retrouver toutes es nouveautĂ© de la semaine depuis la rubrique "Tous les films Ă l'affiche", un bandeau "Nouveau" s'affiche sur les affiches des sorties de la semaine. En savoir plus Comment savoir si un film est disponible IMAX, 4DX et Dolby dans mon cinĂ©ma PathĂ© ou Gaumont ? Pour connaitre la liste des films disponible dns votre cinĂ©ma pour chacune des technologie disponible, rendez vous sur la page dĂ©diĂ©e Ă l'IMAX, 4DX et Dolby Cinema En savoir plus Pourquoi rĂ©server en ligne ? En rĂ©servant gratuitement un billet sur notre site ou application mobile, vous avez la garantie - de rĂ©server votre fauteuil prĂ©fĂ©rĂ© pour la sĂ©ance de votre choix - d'accĂ©der rapidement Ă votre sĂ©ance en vous rendant directement au point de contrĂŽle muni de votre e-billet et Ă©vitez ainsi les files d'attente. - de pouvoir annuler gratuitement jusqu'Ă 15 minutes avant le dĂ©but de la sĂ©ance En savoir plusIlĂ©tait une fois dans l'Ouest de Sergio Leone â Splendor Films. La construction du chemin de fer, la beautĂ© de , lâharmonica de , le regard dâacier dâ ,
SĂ©ance 5 Des cowboys dans le western. Cette nouvelle sĂ©ance en Ă©coute musicale sur les musiques de films va se concentrer sur le film de Sergio Leone Il Ă©tait une fois dans lâOuest ». Câest un classique, pas forcĂ©ment le meilleur, mais tout de mĂȘme un bon western avec de sacrĂ©s bons acteurs. Lâaction se passe dans lâouest amĂ©ricain, le western ! Quelques personnages importants ici Ă retrouver Harmonica Charles Bronson, Franck Henry Ford, Jill Claudia Cardinale et Cheyenne Jason Robards. Une autre bonne raison pour avoir choisi ce film, le compositeur Ennio Morricone. Un monument de la musique de cinĂ©ma. Le film sur lâIMDB par ici. PremiĂšre Ă©coute Il grande massacro. Ce premier morceau me semble assez marquant pour ce film. On y retrouve un des thĂšmes trĂšs connus, jouĂ© Ă la guitare Ă©lectrique et repris ensuite par les cordes. Lâambiance y est bien dĂ©crite. Lâangoisse se laisse deviner⊠Quelque chose va se passer. Il est intĂ©ressant ici de faire travailler les nuances qui varient et de voir par contre la stabilitĂ© rythmique, la constance du tempo. La prĂ©sence dâinstruments originaux comme les cloches tubulaires peut Ă©galement ĂȘtre Ă noter aux Ă©lĂšves. DeuxiĂšme Ă©coute Lâuomo dell armonica. Encore un classique avec jeu Ă lâharmonica, tellement caractĂ©ristique du film, de lâambiance⊠On reconnaĂźtra que le thĂšme est trĂšs proche qui a dit identique ?. Les instruments sont Ă©galement les mĂȘmes ou presque. Lâambiance continue Ă ĂȘtre grave, inquiĂ©tante. Ce mĂ©lange de guitare Ă©lectrique saturĂ©e et de cordes trĂšs classiques, accompagnĂ©s de cet harmonica donne un mĂ©lange trĂšs intĂ©ressant. Il faudra encore faire attention ici aux nuances. Il y a un autre thĂšme utilisĂ© lĂ , plus gai mais tout aussi grave. Il est suivi dâune reprise du premier thĂšme. Câest LE moment oĂč lâon rencontre vraiment le hĂ©ros, Harmonica. TroisiĂšme Ă©coute Addio a Cheyenne. Ce dernier morceau Ă Ă©couter semble plus joyeux, plus allant. Il y a du banjo, une mĂ©lodie sifflĂ©e presque nĂ©gligemment. Ce banjo peut faire penser aux sabots des chevaux lorsquâils vont au pas. Quand on arrive au bout de lâĂ©coute on se demande ce quâil se passe vraiment. Une pause dans la fin de la musique avant une reprise⊠courte⊠qui sâachĂšve abruptement. Un personnage nous aurait-il quittĂ© ? Câest en tout cas une question que lâon pourra Ă©voquer avec les Ă©lĂšves si on ne leur montre bien sĂ»r pas la vidĂ©o. Les documents Ă tĂ©lĂ©charger. Encore une fois, vous retrouverez lâensemble des fichiers de sĂ©ance aux formats PDF et WORD accompagnĂ©s de lâaffiche du film et des Ă©tiquettes pour complĂ©ter la fiche de sĂ©ance. TĂ©lĂ©charger au format Zip. La solution ? / / / / / / / / /
Par quel bout prendre Il Ă©tait une fois dans lâOuest ? VĂ©ritablement une balise dans lâHistoire du cinĂ©ma, tant par son ambition que par son impact, y compris en dehors du cercle des amateurs de cinĂ©ma. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© en 1968, et il est sorti dans la plupart des pays lâannĂ©e suivante. 1969 ne sâest donc pas contentĂ© dâĂȘtre une annĂ©e Ă©rotique, comme lâa fait remarquer Gainsbourg, câest aussi lâannĂ©e oĂč le cinĂ©ma de Sergio Leone sâest fondu en nous. Il faut dire que le film a connu un succĂšs foudroyant, en dehors des Etats-Unis sâentend, les AmĂ©ricains ayant sans doute vu dâun mauvais Ćil quâun rĂ©alisateur italien vienne leur chercher querelle avec leurs propres armes, celles du western. Mais en Europe, quel carton ! Le film a attirĂ© 9 millions de spectateurs en Italie, 14 en Allemagne, 15 en France. A lâĂ©chelle de notre box-office, câest assurĂ©ment lâun des plus gros succĂšs de tous les temps, câest en tous cas le western number one. Lâespace de quelques mois, la musique dâEnnio Morricone Ă©tait sur toutes les lĂšvres, et les jeunes ne juraient que par les cache-poussiĂšre que le film avait immortalisĂ©s. Sans doute le film avait-il bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune mise en scĂšne dâun baroque ostensible, qui lui confĂ©rait une aura quâaucun autre western ne pouvait lui disputer. LâĂ©tirement peu commun du temps, lâattention maniaque portĂ©e Ă un dĂ©tail qui serait passĂ© inaperçu dans un autre contexte, lâutilisation presque systĂ©matique dâune grande profondeur de champ, rien nâĂ©tait laissĂ© au hasard. Les premiĂšres sĂ©quences donnent dâailleurs le la de façon magistrale. Alors que trois tueurs attendent lâarrivĂ©e dâun train, Leone se complaĂźt Ă les filmer sous toutes les coutures, essayant dâattraper une mouche, regardant couler une goutte dâeau, Ă©coutant les chuintements dâune Ă©olienne. On aura rarement retenu le temps comme cela⊠Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver LES COLLINES DE LA TERREUR Charles Bronson est lĂ aussi un homme solitaire qui savoure sa vengeance ou encore LE CHEVAL DE FER La conquĂȘte de l'Ouest via le chemin de fer est au coeur du sujet.
IlĂ©tait une fois dans l'Ouest en Streaming. Disponible dans une option payante. Films - Westerns. Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone sorti en 1968. Ce film est considĂ©rĂ© comme l'un des chefs-d'Ćuvre du genre western spaghetti qui a permis un renouveau du western. Synopsis[] Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour l'arrivĂ©e de sa femme qu'il a Ă©pousĂ©e un mois plus tĂŽt Ă La Nouvelle-OrlĂ©ans, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants par Frank et ses complices. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, convoitĂ©es par Morton, le commanditaire du meurtre. Mais les soupçons se portent sur un hors-la-loi, le Cheyenne⊠Ce dernier, ainsi qu'Harmonica, un Ă©tranger qui semble avoir quelque chose Ă rĂ©gler avec Frank, partiront rĂ©gler leurs comptes. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est un film dont l'action se passe lors de la conquĂȘte de l'ouest amĂ©ricain. Il tourne autour de la construction du chemin de fer et met en scĂšne divers personnages reprĂ©sentatifs des westerns classiques pour mieux les dĂ©tourner. Sergio Leone en fait une Ćuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son Ă©chec commercial aux contrairement Ă l'Europe qui lui a fait un triomphe. Claudia Cardinale hĂ©rite d'un rĂŽle de tenanciĂšre au grand cĆur, Jason Robards celui de l'aventurier sans scrupule qui trouvera la rĂ©demption, Henry Fonda la crapule embauchĂ©e par le boss du chemin de fer pour hĂąter sa construction et Charles Bronson dans le rĂŽle du vengeur silencieux au passĂ© trouble. Distribution[] Charles Bronson VF Claude Bertrand l'homme Ă l'harmonica Henry Fonda VF Raymond Loyer Frank Claudia Cardinale VF MichĂšle Bardollet Jill McBain Jason Robards VF RenĂ© Arrieu Manuel Gutierrez dit Cheyenne Frank Wolff VF Henri Poirier Brett McBain Lionel Stander VF GĂ©rard Darrieu le barman Keenan Wynn VF Louis Arbessier le shĂ©rif de Flagstone Gabriele Ferzetti VF Jean-Henri Chambois Morton patron du chemin de fer Paolo Stoppa VF Jean Clarieux Sam Jack Elam VF Pierre Collet Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulloch Knuckles membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain l'enfant assassinĂ© par Frank MarilĂč Carteny Maureen McBain Marco Zuanelli Wobbles Fiche technique[] Titre Il Ă©tait une fois dans l'Ouest Titre original C'era una volta il West Titre anglais Once Upon a Time in the West RĂ©alisation Sergio Leone ScĂ©nario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati, Sergio Leone Photographie Tonino Delli Colli Musique Ennio Morricone Production Fulvio Morsella Distribution Pays d'origine Italie et Ătats-Unis DurĂ©e 165 minutes Film interdit aux moins de 13 ans Ă sa sortie en France, sans interdiction de nos jours. Dates de sortie Italie 21 dĂ©cembre 1968 France 27 aoĂ»t 1969 Autour du film[] Ce film, le premier volet du triptyque amĂ©ricain Il Ă©tait une fois⊠», permet Ă Leone de revisiter le mythe de lâOuest amĂ©ricain et de lui rendre une vĂ©ritĂ© altĂ©rĂ©e par les conventions du cinĂ©ma amĂ©ricain au nom dâun plus grand souci de rĂ©alisme. Leone sâest toujours Ă©tonnĂ©, entre autres reproches quâil adressait aux westerns classiques, quâon ne montre pas, par exemple, la rĂ©alitĂ© de lâimpact dâune balle qui faisait un trou Ă©norme dans le corps de la victime et la projetait Ă plusieurs mĂštres en arriĂšre. Ou encore, quâon attĂ©nue la violence extrĂȘme de cette Ă©poque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupĂ©es de ses ennemis pour imposer le respect ! Le passage entre les deux Ă©poques est dâailleurs parfaitement symbolisĂ© par la construction du train qui relie non seulement deux espaces l'Est et l'Ouest, mais aussi deux temps, celui des Pionniers du Far West qui sâefface peu Ă peu devant celui de la Civilisation moderne. Lâun des intĂ©rĂȘts du scĂ©nario, Ă©crit, entre autres, par Bertolucci et Argento, est dâen montrer les rĂ©percussions sur les personnages eux-mĂȘmes qui nâont dâautre choix que de disparaĂźtre ou de sâadapter. Trois dâentre eux ne sâintĂšgrent pas et sont appelĂ©s Ă sâeffacer. Câest dâabord Franck, hors-la-loi, chef de bande et rebelle Ă toute lĂ©galitĂ©, qui reprĂ©sente une Ă©poque rĂ©volue car, dĂ©sormais, la Loi se gĂ©nĂ©ralise. Le bandit gĂ©nĂ©reux, Cheyenne, dont le romantisme nâa plus sa place dans une sociĂ©tĂ© devenue mercantile. Câest enfin Harmonica dont le mode de vie fondĂ© sur le sens de la justice et le goĂ»t pour la solitude ne peut sâaccommoder dâun monde de plus en plus organisĂ© et collectif. On songe, Ă son propos, au beau mouvement de camera qui, par un travelling circulaire, donne Ă voir, en un plan de plus en plus gĂ©nĂ©ral, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines dâouvriers au travail et le personnage de Harmonica qui sây fond comme sâil disparaissait en tant quâindividu, comme sâil sâagissait de la fin de lâindividu. Jill, la prostituĂ©e interprĂ©tĂ©e par Claudia Cardinale, prĂȘte Ă tout pour survivre, est la seule Ă rĂ©ussir ce passage entre lâancien et le nouveau monde, la prostitution Ă©tant ici montrĂ©e comme Ă©ternelle. La sĂ©quence finale, qui la montre donnant de lâeau aux ouvriers, signifie sans doute la fidĂ©litĂ© Ă ses origines , car elle choisit les ouvriers exploitĂ©s et humiliĂ©s comme elle en mĂȘme temps que son adaptabilitĂ©, les ouvriers construisant lâ avenir. Le propos de Leone est transparent et se veut virile se transforme ainsi ainsi une AmĂ©rique fondĂ©e sur le matriarcat. En effet âĂ lâĂ©poque de la rĂ©alisation du film le Women Liberation » connaissait son apogĂ©e aux Ătats-Unis. Il faut remarquer que câest dans un cercle final, lâarĂšne de la vie, que Leone rĂ©unit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vĂ©ritĂ© du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhĂ©rent Ă tout western. Les thĂšmes du film et câest une constante chez Leone, sont par ailleurs magnifiĂ©s par une mise en scĂšne savante et toujours spectaculaire illustrĂ©e dâun accompagnement musical expressif. On reverra avec un grand plaisir la sĂ©quence initiale, devenue mythique, des trois tueurs qui attendent le train et Harmonica avec ses gros plans et trĂšs gros plans sur des regards ou des dĂ©tails inattendus, craquement des doigts, mouches emprisonnĂ©es dans le canon du colt, gouttes dâeau sur le chapeau, roue de lâĂ©olienne qui grince, et exaspĂ©rants qui immobilisent le temps avant de le dilater et de faire sourdre lâaccablement et lâennui. Le film multiplie les savants cadrages et installe dans lâespace les personnages dâune façon souvent saisissante frĂ©quentes plongĂ©es ou contre plongĂ©es, camĂ©ra placĂ©e sous un angle insolite allongeant, par exemple, les silhouettes ou remplissant lâĂ©cran dâyeux prĂ©sentĂ©s en trĂšs gros plans. Les combats sont filmĂ©s en deux temps comme autant de ballets dâabord, une lente montĂ©e de lâattente qui accroĂźt la tension avant que lâexaspĂ©ration des nerfs nâexplose dans les coups de feu. Lâaccompagnement musical, lui aussi trĂšs cĂ©lĂšbre de Morricone souligne et accentue les effets, de sorte que la théùtralisation de lâimage et la musique trĂšs expressive font nĂ©cessairement penser Ă un grand opĂ©ra baroque. La musique et l'image procĂšdent en effet lâune de lâautre, se nourrissent lâune de lâautre. Il suffit dâĂ©voquer la terrible sĂ©quence des deux frĂšres, lâaĂźnĂ© juchĂ© sur les Ă©paules de son cadet jouant de lâharmonica, dont toute la force provient prĂ©cisĂ©ment de cette alliance intime entre ce qui est montrĂ© au travers dâune image saisissante et ce qui est entendu dans une partition musicale qui joue, de façon insupportable, sur les nerfs par son lent crescendo lancinant de notes dâharmonica qui finit par Ă©clater dans une envolĂ©e sonore lourdement appuyĂ©e par les cuivres. Ce film devenu culte qui insiste sur le passage entre deux Ă©poques et dont la tonalitĂ© de dĂ©senchantement se prolongera dans Il Ă©tait une fois la RĂ©volution » annonce, par le double thĂšme du duo et de la dĂ©sillusion, ce qui sera le chef-dâĆuvre de Leone Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique ». Les trois films, sans ĂȘtre des suites, sont toutefois Ă voir dans lâordre chronologique. Sergio Leone, qui avait dĂ©jĂ essayĂ© d'engager â sans succĂšs â Charles Bronson dans les films Pour une poignĂ©e de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interprĂ©ter Harmonica. Cet indien obnubilĂ© par son dĂ©sir de venger son frĂšre assassinĂ© par Frank, l'impitoyable tueur jouĂ© avec conviction par Henry Fonda. Leone tenait absolument Ă avoir Fonda pour le rĂŽle de Frank, contre-emploi des rĂŽles de braves types honnĂȘtes qui firent sa renommĂ©e. Au tout dĂ©but du tournage, Ă l'arrivĂ©e de Fonda, Leone, le voyant arriver avec des lentilles de couleur et une barbe, voulut immĂ©diatement le remplacer. Mais aprĂšs avoir Ă©tĂ© maquillĂ© et habillĂ©, celui-ci convainquit le rĂ©alisateur sans dire un seul mot. Pour la scĂšne du dĂ©but avec les trois tueurs, Leone dĂ©sirait, en forme de clin d'Ćil, les faire jouer par les trois protagonistes du Bon, la brute et le truand Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood. Mais Eastwood, dont la notoriĂ©tĂ© commençait Ă grandir, refusa. L'un de ces gredins est jouĂ© par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement cette scĂšne. L'acteur noir qui apparait dans cette scĂšne est lui Woody Strode, devenu cĂ©lĂšbre dans le monde du western pour avoir jouĂ© le Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mullock est Ă©galement une tĂȘte connue puisqu'on le voit en tant que chasseur de primes manchot dans Le Bon, la Brute et le Truand. [1] La musique du film a Ă©tĂ© composĂ©e et dirigĂ©e par Ennio Morricone, complice de tous les instants de Sergio Leone. Selon certaines interviews du compositeur, Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se dĂ©clarer satisfait. La musique Ă©tait jouĂ©e sur le plateau durant le tournage afin de mieux imprĂ©gner les acteurs. La bande originale resta trĂšs longtemps en tĂȘte des hit-parades. Elle est conçue autour de quatre thĂšmes pour les quatre personnages principaux Jill, Harmonica, Frank et Cheyenne. C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite Il Ă©tait une fois la rĂ©volution et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Le film fait suite au succĂšs du Bon, la Brute et le Truand, des producteurs amĂ©ricains commandent ce deuxiĂšme volet. AprĂšs Le Bon, la Brute et le Truand, Leone ne voulait plus refaire de western et avait commencĂ© Ă prĂ©parer le tournage d' Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. C'est aux Ătats-Unis, oĂč il voulait commencer Ă produire, qu'on lui a suggĂ©rĂ© de faire un autre western avant. C'est alors qu'il eut l'idĂ©e de faire la triloge Il Ă©tait une fois.... C'est Bernardo Bertolucci qui a proposĂ© Ă Leone de centrer l'histoire du film sur un personnage fĂ©minin. Dans ce film, Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font la plus longue randonnĂ©e de buggy de l'histoire du cinĂ©ma. Elle commence en Espagne et passe par Monument Valley en Arizona. Elle se termine Ă la demeure des McBain, dont les sĂ©quences ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă Almeria, en Espagne. La demeure des McBain Ă©tait le restant du dĂ©cor d'un village mĂ©diĂ©val construit pour le film Falstaff d'Orson Welles en 1965. Leone l'a rachetĂ© puis restaurĂ©. L'actrice qui fait la femme indienne qui s'enfuit de la gare en sĂ©quence d'ouverture est en rĂ©alitĂ© d'origine hawaienne. Il s'agit de la femme de Woody Strode. Les scĂšnes intĂ©rieures de l'Ă©tablissement de Lionel Stander, situĂ© dans Monument Valley, a Ă©tĂ© tournĂ© Ă Rome aux studios Cinecitta. Lorsque les hommes de Cheyenne y pĂ©nĂštrent, on aperçoit un nuage de poussiĂšre rouge. Cette poussiĂšre a Ă©tĂ© importĂ©e de Monument Valley afin de donner plus de rĂ©alitĂ©s Ă la scĂšne. Jason Robards est arrivĂ© complĂštement ivre le premier jour du tournage et Sergio Leone a menacĂ© de le mettre Ă la porte s'il recommençait. Par la suite, il s'est bien comportĂ© et n'a plus fait de problĂšmes sauf le jour de l'annonce de l'assassinat de Robert Kennedy. Il obligea alors Leone Ă arrĂȘter le tournage pour le reste de la journĂ©e. Al Mulloch, qui joue l'un des trois truands du dĂ©but celui qui se craque les doigts, s'est suicidĂ© pendant le tournage en sautant par la fenĂȘtre de son hĂŽtel, habillĂ© du mĂȘme costume qu'il portait dans le film. Le scĂ©nariste Mickey Knox et le directeur de production Claudio Mancini, qui Ă©taient assis dans une des chambres de l'hĂŽtel, l'ont vu passer de leur fenĂȘtre. La premiĂšre rĂ©action de Sergio Leone a Ă©tĂ© d'exiger de ravoir le costume de scĂšne, ce qui a choquĂ© certains membres de l'Ă©quipe de tournage. Le tournage s'est dĂ©roulĂ© d'avril Ă juillet 1968. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă Monument Valley en Arizona, dans la rĂ©gion de Moab en Utah ainsi qu'Ă La Calahorra et Ă Tabernas en Andalousie. RĂ©fĂ©rences[] â Ce dernier se suicida d'ailleurs pendant le tournage du film en sautant par la fĂȘnetre de la chambre de son hĂŽtel Ă Guadix en Espagne. fr/en [ Parquel bout prendre Il Ă©tait une fois dans lâOuest ? VĂ©ritablement une balise dans lâHistoire du cinĂ©ma, tant par son ambition que par son impact, y compris en dehors du cercle des amateurs de cinĂ©ma. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© en 1968, et il est sorti dans la plupart des pays lâannĂ©e suivante. 1969 ne sâest donc pas contentĂ© d