Le 3° de l’article L. 2122-8 du code général des collectivités territoriales CGCT précise qu’avant la convocation des membres du conseil municipal en vue d’élire le maire, il est procédé aux élections qui peuvent être nécessaires lorsque le conseil municipal est incomplet. » Le principe est donc qu’avant toute élection du maire, il doit être procédé à une élection partielle afin de compléter le conseil municipal s’il y a un ou plusieurs sièges vacants au sein de son effectif. Toutefois, cette obligation ne s’applique pas dans le cas où l’élection du maire suit immédiatement le renouvellement intégral du conseil municipal, comme l’a précisé le Conseil d’Etat dans son arrêt du 19 janvier 1990 Commune du Moule n° 108778 et 109848. Il ressort en effet de cet arrêt que lorsque l’élection du maire et des adjoints suit immédiatement le renouvellement intégral du conseil municipal, il peut y être légalement procédé alors même que ledit conseil ne serait pas au complet. » Une seconde dérogation à cette obligation est prévue par les dispositions de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2122-8 précité quand, à la suite d’élections complémentaires, de nouvelles vacances se produisent mais que le conseil municipal ne perd pas un tiers, ou plus, de ses membres. Dans les autres situations, il n’est pas possible de procéder à l’élection d’un nouveau maire, sans avoir préalablement complété le conseil municipal. Le caractère complet ou non de l’assemblée s’apprécie à la date de convocation des conseillers municipaux et non pas à celle de la séance au cours de laquelle il est procédé à l’élection de l’exécutif CE, 25 juillet 1986, Elections de Clichy, n° 67767. Il est donc toujours possible, dans une commune de moins de 1 000 habitants, de procéder à l’élection du maire alors même qu’un tiers des conseillers municipaux auraient démissionné entre la date à laquelle ils ont été convoqués et le jour de la séance consacrée à l’élection du maire.
Une autre élue pourrait quitter son poste si l’on en croit la rumeur qui circule. Avec une septième démission au sein du conseil municipal de Lignan-sur-Orb on peut, peut-être, commencer à parler d’hémorragie. Avec huit démissions, le quorum ne serait plus atteint et les habitants devraient revoter pour élire un nouveau conseil. Mercredi dernier, Catherine Montaron-Sanmarti, qui était en charge des affaires scolaires de la commune, a exprimé sa volonté de quitter le conseil municipal. Elle a signifié sa décision par courrier à Jean-Claude Renau, le maire de Lignan. Pas de commentaires "Pour l’heure je me refuse à tout commentaire. Je ne souhaite pas m’exprimer sur ce sujet, je prends mon temps pour réfléchir", a confié la conseillère démissionnaire. Pour sa part, le maire de la commune n’a pas plus d’informations "Je suis comme vous, je ne sais pas pourquoi elle démissionne. Cela n’est pas écrit dans son courrier. Je prends acte de son départ. Rien de plus." Ces démissions en série sont la conséquence des poursuites pour harcèlement portées contre le maire de la commune par plusieurs salariés. Ces derniers avaient enregistré des conversations de plusieurs élus dont le maire pour étayer leurs poursuites devant la justice. A lire aussi Biterrois le maire de Lignan-sur-Orb condamné pour harcèlement moral et déclaré inéligible pour cinq ans "Cela va être une véritable horreur à vivre" Aujourd’hui, ces conversations pourraient être rendues publiques. Et c’est une des raisons qui pourrait pousser une autre conseillère à quitter son poste. Elles sont en effet deux élues à avoir été enregistrées alors qu’elles critiquaient ouvertement des employées de mairie dans des termes peu élogieux. "Si les noms de ces personnes venaient à sortir et s’il y avait des plaintes de déposées, ce serait catastrophique pour la municipalité. Déjà qu’il y a une ambiance délétère dans tous les services, cela va être une véritable horreur à vivre", confie un élu de la majorité qui tient à garder son anonymat. Jean-Claude Renau a fait appel de la condamnation en première instance du tribunal de Béziers pour harcèlement. Même si des rumeurs de démission courent, l’édile ne confirme pas ces bruits.Lesélections législatives se sont tenues les 12 et 19 juin 2022. Un certain nombre de machines électroniques sont utilisées pour tenir ces élections. Or, cet usage a rencontré de nombreuses objections ces dernières années, tant en France qu’à l’étranger, et il ne s’est donc pas généralisé. Plusieurs arguments vont en faveur des machines à voter, notamment pour faciliter Contexte En cours de mandat, il est très fréquent que l’un des conseillers municipaux décide d’abandonner son mandat. Qu’il s’agisse d’un élu de la majorité ou de l’opposition, la municipalité devra suivre une procédure précise pour pourvoir à son remplacement. Schéma Gérer la démission d’un conseiller municipal En cours de mandat, il est très fréquent que l’un des conseillers municipaux décide d’abandonner son mandat. Une procédure précise doit alors être suivie pour pourvoir à son remplacement de manière régulière. Notre schéma vous en présente les différentes étapes.
Larticle L .273-5 du code électoral dispose que « nul ne peut être conseiller communautaire s'il n'est conseiller municipal ». Ainsi, la démission d’un conseiller municipal entraine de fait la fin de son mandat intercommunal.