La filiĂšre ovine française compte 65 360 Ă©levages dĂ©tenteurs dâau moins 1 ovin dont 61 133 Ă©levages allaitants, 6 081 Ă©levages laitiers et 2 120 Ă©levages mixtes. 18 360 Ă©levages sont dĂ©tenteurs de plus de 50 brebis. Source OVINFOS dâaprĂšs recensement BDNI 2019 au 14 mars 2020 Le cheptel adulte français 5,4 millions de brebis dont 3,7 millions de brebis et agnelles saillies allaitantes, 1,7 million de brebis et agnelles saillies laitiĂšres 164 577 bĂ©liers Sources SSP - EnquĂȘte cheptel de novembre 2019, BDNI et Races de France 2018 Une exploitation comporte 80 brebis en moyenne, tandis quâune exploitation de plus de 50 brebis comporte 262 brebis en moyenne. RĂ©partition des systĂšmes de production Ă©levage ovin allaitant En France, on compte 53% dâĂ©levages mixtes ovins + autre production, dont 21% avec bovins viande 16% avec grandes cultures 16% autres cultures spĂ©ciales, Ă©levages laitiers, etc. 47% dâĂ©levages spĂ©cialisĂ©s, dont 27% de systĂšmes Pastoraux 16% de systĂšmes herbagers** 4% de systĂšmes fourragers* *SystĂšme fourrager 1,4 =< chargement < 2,5 UGB/haSFU ** SystĂšme herbager 0,71 =< chargement < 1,4 UGB/haSFU Source Agreste Recensement agricole 2010 â traitement Institut de lâElevage Ăvolution du cheptel milliers de tĂȘtes Source Eurostat RĂPARTITION RĂGIONALE DU CHEPTEL REPRODUCTEUR FRANĂAIS EN NOVEMBRE 2019 Source SSP EnquĂȘte cheptel 2019 * Suite Ă la modification de l'Ă©chantillon d'exploitations de l'enquĂȘte cheptel du SSP en 2016, les Ă©volutions constatĂ©es entre 2016 et les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes sont Ă considĂ©rer avec prĂ©caution. Bilan français en viande ovine Source SSP, Douanes françaises
Lorsquelles mettent bas dans le champ, une brebis trouvera toujours un endroit loin des autres moutons, quelque part dans un coin de la prairie. Elle y restera parfois plusieurs jours, jusqu'Ă ce qu'elle pense qu'il est temps de prĂ©senter ses agneaux aux autres moutons. Certaines brebis sont si protectrices qu'elles attaqueront une brebis ou un agneau qui/ / VOIR LES ACTIONS La Border Disease est une maladie virale contagieuse ovine. Câest lâĂ©quivalent de la chez les bovins. Câest une maladie trĂšs souvent diagnostiquĂ©e et qui engendre de lourdes pertes techniques brebis vides, avortements, pertes dâagneaux, ⊠et financiĂšres sur le cheptel ovin alors quâil existe des moyens simples pour sâen protĂ©ger. HISTORIQUE Face au nombre croissant de dossiers Border Disease en Caisse Sanitaire des Petits Ruminants du GDS64 et face aux problĂšmes de fertilitĂ© chez les brebis soulevĂ©s par le Centre Ovin, le GDS64 a souhaitĂ© objectiver la circulation de cette maladie dans le dĂ©partement. Un sondage a donc Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2012 sur 174 troupeaux. Face aux rĂ©sultats 35% dâĂ©levages avec des laits sĂ©ropositifs, dont 14% avec une circulation rĂ©cente du virus, la commission ovine du GDS 64 a pris la dĂ©cision de mettre en place un dĂ©pistage sur les cheptels ovins adhĂ©rents, laitiers et allaitants du dĂ©partement. Ce dĂ©pistage gĂ©nĂ©ralisĂ© a commencĂ© en 2013. En 2015, le dĂ©pistage a Ă©voluĂ© en permettant aux Ă©levages connus avec un passage du virus dâobjectiver, ou non, la persistance de la maladie. Ce dĂ©pistage se fait sur les agnelles de lâannĂ©e, aprĂšs leur 6mois dâĂąge. LA MALADIE La contamination sâeffectue surtout par ingestion et inhalation ou par voie utĂ©rine lors de la lutte ou de lâinsĂ©mination artificielle. Deux facteurs de risques dans les troupeaux du dĂ©partement ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par le GDS, la transhumance et le fait dâavoir un atelier bovin. Les SYMPTOMES dĂ©crits ne sont pas tous prĂ©sents dans un mĂȘme troupeau, suivant le stade de gestation de la brebis au moment du passage viral. Plus classiquement, le virus de la border affaiblit le troupeau et toutes les autres maladies deviennent plus difficiles Ă soigner mammites, maladies abortives . On constate â des avortements embryonnaires et un fort taux de brebis vides. Les avortements peuvent survenir aussi dans le dernier tiers de la gestation avec expulsion de fĆtus plus ou moins momifiĂ©s. â des agneaux normaux, des mort-nĂ©s, des agneaux faibles et petits qui prĂ©sentent des anomalies agneaux hirsutes, agneaux faibles prĂ©sentant de façon plus ou moins importante des tremblements, des anomalies du squelettes, des diarrhĂ©es, mort rapide en allaitement ou au sevrage. Plus la brebis est contaminĂ©e tĂŽt durant sa gestation, plus les effets de la maladie seront graves sur lâagneau Ă naĂźtre. Le DIAGNOSTIC sera confirmĂ© par le laboratoire qui pourra isoler le virus Ă partir de la rate et du sang PCR. La sĂ©rologie, sur agnelles, permet aussi de mettre en Ă©vidence un passage de border. La PROPHYLAXIE est le seul moyen de lutte, tout traitement Ă©tant illusoire maladie virale. [Haut] Levrai berger aime ses brebis. Anne-Marie SimĂ©on. Pierre Loustau-Chartez rentre de sa 16e saison d'estive Ă Arnousse. Cet Ă©tĂ©, il a encore payĂ© son tribut Ă l'ours. 17 brebis mortes, deux perdues. Et ce n'est pas Cannelle. A 61 ans, Pierre Loustau-Chartez, qui passe tous ses Ă©tĂ©s en estive, n'a jamais vu l'ours qui attaque pourtant Alimentation4 Ă 5 moutons par hectare toute l'annĂ©e. On peut aller jusqu'Ă 6 Ă 10/ha avec du foin durant l'hiver. Pour 10/12 moutons, 1/2 fardeau par jour 15kg de foin. Donner des sels minĂ©raux de temps en temps en petites quantitĂ©s comme pour les vaches.Soins literie Leur rĂ©server toujours un endroit sec pour dormir. Beaucoup de ses parasites aiment l'humiditĂ©. Dans l'abri rĂ©servĂ© aux brebis, rĂ©pandre de la sciure rĂ©guliĂšrement pour en absorber l'urine abondante, ainsi que des cendres pour diminuer l' et post-soinsLe temps de gestation est d'environ 150 jours. La reproduction aura lieu en automne. Faire attention car les brebis peuvent ĂȘtre jalouses entre elles lorsqu'elles sont mise bas se fait gĂ©nĂ©ralement de janvier Ă juillet. Ce calcule en fonction de la disponibilitĂ© en pĂąture pour l'allaitement. Pour prĂ©venir la mise bas, vĂ©rifier l'anus et la vulve, qui se dilatent beaucoup. Tailler la laine pour le voir, ainsi que la tailler autour des pis. Pincer les pis car un bouchon se forme parfois empĂ©chant l'agneau de tĂ©ter par manque de force. Quand la brebis va mettre bas elle ne se couche pas le soir et lĂšve la queue rester bien attentif. A ce moment la mettre Ă part un box couvert 1,20x1,20. Au moment de la mise bas, si la brebis ne se tient pas couchĂ©e, la forcer Ă s'allonger. Quand elle perd les eaux vĂ©rifier de quelle maniĂšre sort l'agneau. Si il ne sort pas facilement l'aider en le tirant dans le sens de la colonne Ă l'aide d'une corde attachĂ©e aux pattes avant. Faire attention Ă la tĂȘte, qu'elle soit bien dans l'axe. A ne pas souhaiter qu'il sort en siĂšge. Nettoyer la bouche avec un torchon pour enlever le liquide amniotique. Normalement le cordon ombilical tombe tout seul. Sinon couper avec un ciseau et faire un coude attachĂ© Ă l'aide d'un lien en coton. Mettre rapidement l'agneau au contact de sa mĂšre pour qu'ils se reconnaissent sinon il te suit. Dans la premiĂšre 1/2h, l'agneau doit tĂ©ter. L'aider et si il n'y arrive pas traire la mĂšre et lui donner au biberon. Il faut ĂȘtre patient, plus qu'avec le veau. Lui faire des guilis vers l'anus pour le stimuler l'appĂ©tit. Au bout de 3 jours, l'agneau a reconnu sa mĂšre. Par contre, si la mĂšre ne veut pas le reconnaĂźtre a souffert pendant l'accouchement, mettre le petit Ă part et lui donner le lait de sa mĂšre au biberon 3 Ă 4 fois par jour. Les agneaux peuvent saillir une femelle Ă partir de 4 mois tandis que les agnelles ne peuvent ĂȘtre saillies qu'Ă partir de 6 mois - 1 an environ. Il faut changer de reproducteur chaque annĂ©e. Mais il est important d'apprendre Ă castrer Ă 1 mois, sinon ils se reproduisent et font des dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s consanguinitĂ©. Il est difficile de castrer plus tard, car il risque de s'infecter laine + sueur. Couper la queue aux agnelles laisser 3-4 vertĂšbres, ceci permet une meilleure hygiĂšne, surtout pour l'accouplement. Pour les agneaux, leur laisser la queue longue. C'est aussi un bon moyen de les repĂ©rer SantĂ©Abattage DĂšs 6 mois, l'agneau peut ĂȘtre mis Ă mort. Lui attacher les 4 pattes ensemble avec une corde fine. Couper la jugulaire Ă l'aide d'un couteau aves le fil opposĂ© Ă la trachĂ©e. Bien tirer cette derniĂšre. Une fois Ă©gorgĂ©, mettre un doigt dans la bouche pour qu'il continue Ă respĂŹrer. Le pendre par les pattes de derriĂšre. Commencer par couper les testicules. Enlever rapidement la peau sinon, lorsque le corps se refroidit, la peau colle et est plus difficile Ă retirer. Il faut commencer par la queue et finir au cou. DĂ©couper le cuir au niveau des pattes et descendre la peau avec une main entre le corps et le cuir bien propre et l'autre qui tire vers le bas. Pour vider la bĂ«te, commencer par dĂ©tacher l'anus, puis rompre le bassin au niveau de la soudure osseuse endroit bien spĂ©cifique. Continuer de dĂ©couper la peau du ventre en direction de la tĂȘte en faisant bien attention de ne pas percer les tripes. Quand l'ouverture est suffisante, dĂ©gager les tripes et finir la dĂ©coupe jusqu'Ă l'oesophage, le dĂ©tacher. Nettoyer les abbats, en vue de les cuisiner coeur, panse, foie. Les reins restent attachĂ©s Ă la carcasse, les otter. La panse, pour ĂȘtre nettoyĂ©e, racler avec un couteau pour enlever la fine peau intĂ©rieure retenant le reste d'herbe. La panse doit ĂȘtre blanchie 1mn. Les tripes doivent ĂȘtre bien lavĂ©es intĂ©rieure et extĂ©rieure. Pour ceci, les retourner Ă l'aide d'un bĂątonnet et bien les rincer Ă l'eau courante. Ne pas les faire cuire, si c'est pour en faire des peaux de saucissons, par contre les tremper un temps dans une solution de bicarbonate les blanchit et sel. Les gonfler. puis les faire sĂ©cher, dans un endroit couvert, sec et Ă l'abri des rats. Lors de la prĂ©paration des saucissons, les tremper prĂ©alablement dans de l'eau