Unegrève générale a paralysé mardi Sidi Bouzid, cette ville du sud-ouest de la Tunisie d’où est partie l’étincelle de la révolution, qui a
L’invitation a été transmise par le président chinois, Xi Jinping, lors de l’entretien téléphonique qu’il a eu jeudi avec le nouveau dirigeant sud-coréen, Moon Jae-in, a déclaré vendredi le porte-parole de ce dernier. Jusqu’à cette date, la Corée du Sud n’était pas conviée à ce sommet qui accueillera dimanche et lundi les dirigeants d’une trentaine de pays. Le projet cher au président chinois vise à développer une nouvelle route de la soie en accroissant les échanges entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe grâce à des milliards d’investissements dans les infrastructures. La Chine dément que ce projet s’inscrive dans une stratégie plus large visant à étendre ses intérêts économiques et son influence dans le monde, estimant que cette route de la soie du XXIe siècle profitera à tous les pays qui s’y joindront. Les relations entre la Corée du Sud et la Chine, qui sont d’importants partenaires commerciaux, se sont tendues récemment en raison de la décision de Séoul de déployer sur son sol le système antimissiles américain THAAD, pour faire face à la menace nucléaire potentielle de la Corée du Nord. Le nouveau président sud-coréen, qui a pris ses fonctions mercredi, a toutefois exprimé des réticences concernant ce dispositif de destruction de missiles à haute altitude, considéré comme une agression par Pyongyang et rejeté par Pékin, qui y voit une menace stratégique et un moyen d’espionnage. Christine Kim, Gilles Trequesser pour le service français
Circuitde 23 jours. Visite des hauts lieux culturels d’Al’ula et de Pétra, sites inscrits à l’UNESCO. Quartier historique de Al-Balad à Djeddah. Découverte fascinante des différentes tribus d’Arabie Saoudite. Panoramas sublimes et variés: déserts, montagnes, oasis luxuriantes. Les images affluent à l'esprit lorsque l'on entend les mots "route de la soie". Voulant découvrir la réalité qui se cache derrière cet ou plutôt ces itinéraire mythique, Arthur Thouret et Moussa Bourekba ont arpenté les chemins d'Asie centrale durant 6 mois. De l’Iran à la Sibérie orientale, des yourtes kirghizes aux steppes mongoles, ils ont découvert une mosaïque de peuples et de cultures, auxquels ils rendent hommage dans leur ouvrage Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie. Voici quelques-uns de leurs clichés. À lire également, l’interview d’Arthur Thouret et Moussa Bourekba. Bergères du côté afghan de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret Dans la vallée du Wakhan, la rivière Piandj est la frontière entre le côté afghan et tadjik du haut de la route, l’Afghanistan est tout proche. Sur un désert de pierres traversé par les torrents, deux bergères avancent avec leurs troupeaux. On se fait signe. Que nous aimerions pouvoir les rencontrer, de l’autre côté… Madrasa Mir-i Arab à Boukhara, Ouzbékistan © Arthur Thouret A l’heure du soleil couchant, les pierres prennent une teinte orange des plus jolies. Certaines faïences brillent de mille éclats. Nous aimons penser que nous touchons ici à la cité d’antan… Le jour se lève sur le Pic Lénine, Kirghizistan © Arthur Thouret Dehors, un tendre ciel bleu nous entoure, sans un nuage à l’horizon. Le Pic Lénine apparaît, du haut de ses sept mille cent trente-quatre mètres d’altitude. Un seigneur vêtu de blanc. Au pas du lac Song Koul, Kirghizistan © Arthur Thouret Au lever du jour, une prairie chauffée par le soleil s’étend près du lac Song Koul. Le ciel, d’un bleu très clair, semble lui aussi se réveiller doucement lorsque résonne le son de galop. Pas de quoi inquiéter le dormeur de Song Koul. Atelier de tisserands à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur leurs machines, les artisans se font pianistes. Le pied bat la mesure quand les mains jouent des cordes. Les fils s’enroulent, s’échappent et se retrouvent. La route de la Soie nous a appelés. Ancien port de Muynaq, Ouzbékistan © Arthur Thouret Ils ont tué la mer. Asséchée, vidée. Des carcasses gisent sur le sable. Ce sont des bateaux, éventrés. Cavaliers et bergers à Tach Rabat, Kirghizistan © Arthur Thouret Alors qu’un troupeau passe, nous repensons à ce caravansérail de Tach Rabat, qui devait si aisément relier la Chine aux contrées d’Asie centrale, probablement pas ces mêmes chemins que nous avons empruntés… Le Transsibérien, l’autre temporalité, Russie © Arthur Thouret Seize heures et trente-sept minutes. En gare d’Irkoutsk, un gigantesque train gris et rouge arrive à quai. Dans quatre jours, nous serons à plus de quatre mille kilomètres d'ici. Y songer donne le vertige. Nomades du Kharkhiraa Dorj et sa famille, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, la photo a une valeur solennelle dans chaque yourte, les photos sont encadrées au-dessus du meuble principal, celui qui trône face à l’entrée. Dorj demande donc à chaque enfant de se joindre à lui pour la photo. Qu’elle est belle cette famille. Il ne manque que la mère, partie vers le ciel. Désert du Lout, Iran © Arthur Thouret Au beau milieu de vastes étendues de sable, d’impressionnantes roches, aux formes tantôt arrondies, tantôt abruptes, sont là. Immobiles. Immuables malgré le vent. Comme pour nous rappeler à quel point nous sommes petits… Femme de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret A l’ombre d’un arbre, un vieil homme et une vieille femme nous regardent fixement. La dame s’amuse à nous imiter avec nos bâtons de randonnée qui s’apparentent à de vieilles cannes. Elle fait mine de vouloir les troquer contre sa vraie canne. Nous lui disons au revoir à la wakhani main droite en l’air, main gauche sur le cœur. Drapeaux de prières bouddhistes dans le massif du Kharkhiraa, Mongolie © Arthur Thouret Un lac à l’eau turquoise apparaît au détour d’une colline. En haut, des drapeaux de prières bouddhistes flottent au vent. Là où nous ne l’attendions pas, la route de la Soie apparaît, à nouveau. Main bleue d’un tisserand à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur les toits du bazar de Kashan, Reza se faufile entre les dômes. Dans un recoin, des fils bleus sont étendus, l’origine de ses mains bleues… La préparation du thé dans la yourte, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, on ne salue pas les habitants d’une yourte on entre chez eux, on s’installe et, une fois le thé servi, la conversation peut commencer. Le village kurde d’Uraman, Iran © Arthur Thouret Le soleil se couche, les fidèles sortent de la mosquée, les lumières s'allument, les maisons s'emplissent et le village d’Uraman s'éteint dans un silence que seul le ruissellement de la rivière avoisinante ose défier. Questions à Arthur Thouret et Moussa Bourekba Le Routard Comment est née l'idée de ce projet ? Arthur et Moussa Étudiants, nous rêvions d'arpenter les routes de la Soie par lesquelles tant de voyageurs, de noms connus, d'épices et de tissus ont transité. Fraîchement débarqués dans le monde du travail, nous nous sommes alors donnés rendez-vous en 2017. C’était la route de la soie, ou rien. Ou plutôt les routes de la soie… Derrière cette intransigeance, nous avons, avec du recul, des explications. La principale est liée à l’histoire de cette route c’est ici que l’Est et l’Ouest ont communiqué pour la première fois, et c’est par ces routes que les idées, le commerce, les religions et cultures ont transité. Il y a avait donc la volonté de mettre notre petite pierre à ce pont millénaire. Partir sur les routes de la soie, c’était aller à contre-courant de cette époque marquée par le repli sur soi et la haine de l’autre. Enfin, nous avions envie de voir ce qu’il y avait vraiment sur cette route de la soie. Etait-ce un mythe dépoussiéré par les marchands de voyage ? Un songe où se croisent Marco Polo et Ibn Battuta ? La réponse est dans notre livre… Le Routard Quel a été votre itinéraire ? Arthur et Moussa Nous aurions aimé partir d’Antioche malheureusement, la mort est passée avant nous en Syrie. C’est donc en Iran que nous avons commencé notre route avant de prendre les chemins où transitait autrefois la soie en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan. Faute de visa, nous n’avons donc malheureusement pas pu finir notre voyage à Kashgar en Chine. Notre route de la soie a donc mis le cap vers le berceau des peuples turcophones la Mongolie. De ces contrées nomades, nous avons rejoint la Russie. Nous avions tant entendu la langue de Pouchkine durant ces mois qu’il nous fallait aller à la rencontre de la maison-mère », de l’ancien colonisateur de ces pays d’Asie centrale. C’est donc par le transsibérien que nous sommes rentrés, au bout de six mois de voyage, sur notre Vieux Continent, ici s’achève notre route de la soie. Le Routard Comment organise t-on la logistique d'un tel voyage ? Arthur et Moussa Il y a un travail de recherche préparatoire, notamment pour aller à la rencontre des peuples nomades comme les Qashqaï en Iran ou pour découvrir des lieux historiques comme le village de Vrang dans la vallée du Wakhan au Tadjikistan, où se croisaient les routes de la soie. L’aspect pratique ne doit pas être négligé non plus dans ces contrées arides, un matériel adapté est nécessaire ! Enfin, il faut surtout garder de la flexibilité face aux imprévus de la route… Le Routard Quels ont été vos coups de coeur et vos mauvaises expériences ? Arthur et Moussa Une bonne étoile a veillé sur notre route nous n’avons connu aucune mauvaise expérience. Accompagner les nomades Qashqai durant leur transhumance en Iran, marcher dans la vallée du Wakhan à la lisière du Tadjikistan et de l’Afghanistan et être accueillis à bras ouverts par les habitants dans des paysages à couper le souffle, marcher dans le massif du Kharkhiraa en Mongolie, de yourte en yourte avec les nomades… Il y a tellement de souvenirs ! Le Routard Arthur, quel équipement photo utilises-tu, retravailles tu tes photos au retour ? Arthur J’utilise un Nikon D750 avec deux focales fixes 28mm et 50mm. Je travaille ensuite le post-traitement sur Lightroom. Le Routard Et maintenant, de nouveaux projets en perspective ? Arthur et Moussa Nous souhaitons maintenant partager notre route de la soie au plus grand nombre avec notre livre, des rencontres, des conférences… Avec bien sûr des idées dans un coin de la tête retourner en Iran, découvrir le côté afghan de la vallée du Wakhan, rencontrer les aigliers kazakhs… Le monde est vaste ! Pour en savoir plus, visitez le site du Caravansérail Le livre Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie est disponible aux Editions du Caravansérail et dans toutes les bonnes librairies. Ces articles peuvent également vous intéresser - Peuples nomades d’Asie centrale - À la rencontre du peuple iranien - Kirghizistan, dans les montagnes d'Asie centrale À voir également nos autres portfolios et toutes les photos de la communauté. Mise en ligne le 18 avril 2018 Lacité d'Artémis, site antique le plus célèbre de toute la Turquie, la rue des Courètes, la fameuse bibliothèque de Celsius, le temple d'Hadrien, la fontaine de Trajan, le splendide théâtre de 24 000 spectateurs et les vestiges du temple d'Artémis qui fait partie des sept merveilles du monde. Aller au contenu principal Accueil / Ouzbékistan / La route de la Soie en train de luxe Les atouts de ce voyage Partez sur les traces de la route de la Soie Plongez au cœur des plus beaux paysages et de traditions ancestrales Traversez le Kazakhstan, l’Ouzbékistan ainsi que le Turkménistan Des cultures variées et fascinantes que vous découvrirez à bord d’un train de luxe L’itinéraire Carte non exhaustive Détail du programme 14 jours / 12 nuits à partir de 4 495 € TTC / personne Envol vers le Kazakhstan. Arrivée à l’aéroport d’Almaty et transfert vers votre hôtel. Installation. Nuit à l’hôtel à Almaty. Visite guidée d’Almaty l’imposante cathédrale orthodoxe en bois construite sans le moindre clou, le palais des Mariages, le cirque et la mosquée centrale. Déjeuner de bienvenue kazakh dans des yourtes typiques du pays. Départ de votre train spécial dans l’après-midi. Dîner et nuit à bord du train. Arrivée dans la ville de Turkestan. Visite du mausolée de Khoja Ahmed Yasavi construit à l’époque de Tamerlan. C’est aujourd’hui l’une des constructions les plus grandes et les mieux conservées de l’époque timouride UNESCO. Déjeuner à bord du train. Poursuite vers Tachkent et passage de la frontière kazakho-ouzbèke. Dîner et nuit à bord du train. Découverte de la capitale de l’Ouzbékistan, Tachkent. Cet ancien centre de négoce a bénéficié d’une situation privilégiée au croisement des routes caravanières reliant l’Europe et les Indes. Visite panoramique la cathédrale orthodoxe russe 1872 ; l’église polonaise ; la place de l’Indépendance ; le palais des Romanov, le théâtre d’opéra et de ballet Alisher Navoi, la place Amir Timour, le complexe Khast-Imam et la médersa Koukeldach. Déjeuner et dîner à bord du train. Départ de votre train spécial et nuit à bord. Arrivée à Chakhrisabz où vous assisterez à une représentation folklorique. Visite guidée de la ville natale de Tamerlan, qui y fit édifier un immense palais blanc, Ak Saraî. Découverte de la mosquée de Kok Goumbaz, de la mosquée de Khazret Imam, du mausolée Gumbazi-Seidan, du mausolée de Jakhangir. Déjeuner à bord du train. Départ en train pour Samarcande. Dégustation de vins ouzbeks durant le trajet. Dîner et nuit à bord du train. Visite guidée de Samarcande la nécropole Chakh-i-Zinda et ses 20 mausolées de l’époque Timouride, le musée d’Afrosiyab. Déjeuner en ville. Découverte de la place du Reghistan, avec la visite des merveilleuses médersas d’Ouloug Beg, Chir-Dor et Tilla-Kari, décorées de faïences éblouissantes. Dîner et nuit à l’hôtel à Samarcande. Visite d’une manufacture de tapis de soie puis rencontre avec une famille d’artisans ouzbeks. Visite de l’observatoire astronomique d’Ouloug Beg XVe siècle. Déjeuner en cours de visite. Visite du mausolée de Gour Emir, tombeau d’un grand empereur conquérant Tamerlan, puis de la mosquée Bibi Khanoum, la femme favorite de Tamerlan. Promenade sur le bazar réputé pour ses fruits secs et ses galettes. Dîner et nuit à l’hôtel. Temps libre pour les découvertes personnelles. Vers 12 h, départ en train vers l’ouest, vers la ville de Khiva. Déjeuner et dîner dans le train. Nuit à bord. Arrivée à Khiva, au cœur de l’oasis du Kharezm. Cité vieille de plus de vingt siècles où les traditions sont encore très vivantes, Khiva est un véritable trésor d’architecture ouzbèke. Visite de la ville à pied découverte du vaste château fort du Koukhna-Ark XIIe siècle, de la mosquée Djouma, de la médersa Islam-Khodja avec son minaret, le plus haut de Khiva. Déjeuner au sein de l’ancien palais d’été de l’émir. Dîner et nuit dans le train. Première découverte de Boukhara le Tchor Minor, avec ses quatre tours à coupoles ; le Liab-i-Khaouz, composé du Khanaka Nadir Divan-Begui et de la médersa Koukeldach ; les coupoles marchandes la Tok-i-Zargaron, domaine des bijoutiers, la Tok-i-Toulpak Fourouchon, domaine des chapeliers et la Tok-i-Sarrafon réservée aux changeurs. Déjeuner en cours de visite. Dîner dans la cour d’une médersa avec musique, danses et présentation de costumes traditionnels. Nuit à l’hôtel à Boukhara. Visite guidée de Boukhara l’ensemble Poi-Kalon, centre religieux de Boukhara, avec l’immense mosquée Masdjidi Kalon et la médersa Mir-i-Arab avec le minaret Kalon XIIe siècle, le plus haut de son temps en Orient ; le mausolée d’Ismail Samani Xe siècle aux bleus éblouissants. Visite de la forteresse d’Ark, symbole de l’émirat de Boukhara, qui fut durant plus d’un millénaire la résidence fortifiée des dirigeants de la ville. Déjeuner en cours de visite. Embarquement à bord du train. Dîner et nuit à bord du train. Découverte du site de Merv, Perle de l’Orient » UNESCO, avec ses gigantesques talus et les ruines impressionnantes des anciens bâtiments le mausolée du Sultan Sanjar XIIe siècle, la forteresse des Vierges Kis Kale, les caves à glace et autres mausolées… Déjeuner chez une famille turkmène. Retour au train, départ pour Achgabat où vous arriverez tard dans la soirée. Dîner dans le train. Nuit à l’hôtel à Achgabat. Visite de Nisa, ville ancienne située près du village moderne de Bagir et l’une des premières capitales des Parthes. Déjeuner en cours de visite. Visite guidée d’Achgabat, capitale du Turkménistan, quasiment entièrement reconstruite suite à un séisme survenu en 1948. Visite du Musée national. Dîner d’adieux. Transfert vers l’aéroport. Envol pour la France selon les horaires d’avion. Les vols internationaux sur compagnie régulière en classe économique. Les taxes aériennes. Tous les transferts mentionnés dans le programme. 7 nuits dans le train spécial selon le type de compartiment choisi. 5 nuits en chambre double en hôtels 4* normes locales. La pension complète du petit déjeuner du jour 2 au dîner du jour 13. Les visites et excursions incluant entrées et guides locaux francophones selon le programme. L’assistance d’un guide-accompagnateur francophone à bord du train. L’assistance francophone de notre correspondant local et de Terres Lointaines 24h/24 et 7j/7. Tout ce qui ne figure pas dans le prix comprend. Toutes les prestations non mentionnées dans le programme. Les repas et les boissons non mentionnés. Le supplément logement individuel nous consulter. Les pourboires aux guides, chauffeurs, et porteurs. Les frais de visa, taxes d’entrée et de séjour au Turkménistan et au Kazakhstan. Les dépenses personnelles. Les assurances nous consulter. Routede la soie du 1 au 23 août 2009. Au départ de Shanghaï, l'itinéraire conduit dans les décors extraordinaires des montagnes de Huangshan, à travers les anciennes capitales impériales Xian et Luoyang, emprunte la route des caravanes via les oasis de Dunhuang et de Turfan en bordure du Taklamakhan, remonte jusqu'à Urumqi la capitale du Xinjiang, redescend sur Kashgar puis
Par Tristan Tottet Mythe ou légende des siècles ? Les Routes de la Soie font référence à un imaginaire collectif qui relie l’Occident à l’Orient en passant par l’Asie centrale. C’est celui insufflé par les récits des voyageurs, marchands ou explorateurs, de Fa Xian au Ve siècle à Marco Polo aux XIII-XIVe siècles, du berbère Ibn Battuta au XIVe siècle aux missions des jésuites dès le XVIe siècle. Rappel la soie, source de légendes multiples est une invention chinoise longtemps exclusivité gardée secrète. Au IIe siècle avant Jésus-Christ, l’empire chinois doit faire face à des peuples nomades venant des steppes de Sibérie. Pour contrer cette menace et faire face à cet ennemi, les empereurs chinois ont fait alliance à l’ouest avec le royaume gréco-bactrien- 1. C’est ainsi que les premières Routes de la soie ont vu le jour, afin d’assurer la sécurité territoriale chinoise et du territoire gréco-bactrien. Pour les Européens, il est difficile de localiser le centre de l’Asie centrale. L’espace eurasien se caractérise comme un espace complexe et longtemps refermé sur lui-même car dominé par des empires. Cette hétérogénéité de l’Asie centrale est fondamentale pour la compréhension des enjeux actuels. Cette partie du continent eurasiatique se trouve être le carrefour des Routes de la soie, ainsi qu’une zone de convoitise et de sphères d’influence. Les ruines de Merv au Turkménistan, jadis point de jonction des caravanes Sur le seul plan culturel, ces vastes mouvements d’ouverture et de fermeture, volontaires ou imposés, font partie de la longue histoire du continent eurasien, avec comme têtes de pont l’Europe d’un côté et la Chine de l’autre. Cette interaction entre les peuples a permis une diffusion religieuse, le zoroastrisme dans la région persique ou le bouddhisme en Chine. C’est aussi un vecteur culturel, la diffusion de l’art gréco-bouddhique du Gandhara2, avec l’expansion des techniques chinoises de l’acier ou bien encore la diffusion du papier vers l’Europe. Le XVe siècle est marqué par la disparition des premières Routes de la soie. En une période réduite, cet effacement s’explique en même temps, par le repli sur soi chinois après les expéditions maritimes de Zheng He au XVe siècle et par la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492. Pendant cinq siècles, l’expression de Routes de la soie disparaît. Elle ne réapparaît qu’en 1979, dans le contexte des réformes économiques en Chine engagées par Deng Xiaoping et en Europe avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Les caractéristiques des Nouvelles Routes de la Soie . La fin de la Guerre Froide permet un désenclavement de l’Asie centrale. En 2013, Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, arrive au pouvoir et lance une initiative connue sous l’appellation » les Nouvelles Routes de la soie ». Le projet se base sur la définition originelle faire du commerce de marchandises de l’Asie vers l’Europe avec comme centre nodal l’Asie centrale à travers un réseau complexe de lignes de chemin de fer et de routes navales. Après la crise financière qui a secoué le monde avant et au début des années 2010, les États-Unis restent la première puissance mondiale, mais la Chine, seconde puissance économique mondiale et première détentrice des bons du Trésor américains gagne de plus en plus d’influence. Ce nouveau statut lui permet d’affirmer sa puissance financière et de lancer des investissements massifs en Asie centrale, zone traditionnellement considérée par les grandes puissances comme un Heartland. Les Nouvelles Routes de la soie se développent autour d’une ceinture terrestre et maritime qui doit relier la Chine à l’Union Européenne. Concrètement, elles s’organisent avec une série d’investissements dans des projets ferroviaires, autoroutiers, portuaires ou énergétiques, avec à la clef, la création de parcs industriels ou de zones franches en Asie, en Europe centrale et au Moyen-Orient, qui s’élèvent à plus de 1 000 milliards de dollars. La Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme CNDR, le ministère chinois des affaires étrangères et le ministère chinois du commerce, ont publié en mars 2015 en France le document Vision et Actions. Il souligne la vision précise de Beijing dans le développement des Nouvelles Routes de la soie. Toutefois, elle est encore à l’état de projet même si celui-ci semble s’accélérer. D’après les prévisions officielles chinoises, le projet est au milieu de la phase 2. Pour mémoire, la phase 1, de 2013 à 2016, a été l’émergence d’une classe moyenne chinoise. La phase 2 correspond à la mise en œuvre des Routes de la soie et a débuté en 2016. Cette phase doit se terminer en 2021. Ensuite pour 2035, la République populaire Chine doit avoir fini sa phase de modernisation pour qu’à la célébration de son centenaire en 2049 elle soit une nation puissante, riche et ancrée au sein du reste du continent eurasien. Le résultat doit être, sauf imprévu, un marché intégré de 4,5 milliards de personnes utilisant pour la plupart leurs monnaies locales pour les échanges bilatéraux et multilatéraux. Les conséquences des Nouvelles Routes de la Soie pour l’Eurasie ? Actuellement, l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie regroupe 65 pays qui représentent 60% de la population et environ le tiers du PIB mondial. Pour être à la hauteur des prétentions du projet, Beijing s’est aussi lancé dans la création d’une grande banque d’investissement la Banque de développement de Chine. A elle seule, elle dispose d’une réserve de plus de 800 milliards d’euros d’investissements qui peuvent financer jusqu’à 900 projets. Les autres bailleurs de fonds du projet sont au nombre de trois la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, la Nouvelle Banque de développement des BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine Afrique du Sud et le Fonds de la Route de la soie. Par cette explosion des projets, le géant chinois cherche aussi à rendre plus sûr son approvisionnement en matières premières en maîtrisant l’acheminement de ses produits vers ses principaux marchés, particulièrement l’Europe, et en mettant en place un système monétaire régional dominé par la monnaie chinoise, le yuan. Les Nouvelles Routes de la Soie entrent dans une volonté d’intégration transcontinentale en faveur de Beijing. Les corridors de développement et d’intégration doivent prospérer. Ces corridors passent normalement par l’Asie centrale et la Russie. Cette route terrestre est complétée par une route maritime. Celle-ci doit relier une trentaine de ports au départ de la mer de Chine en passant par le Golfe du Bengale, la côte orientale de l’Afrique et le canal de Suez pour arriver en Méditerranée. Le principal corridor économique correspond à un axe Chine, Asie centrale et Europe occidentale. Il part de la région autonome ouïgoure peuple turcophone et sunnite au Xinjiang, et relie le réseau ferroviaire d’Asie centrale, jusqu’à la Péninsule arabique et au littoral méditerranéen. Il traverse cinq pays d’Asie centrale le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan, un pays du Moyen-Orient, l’Iran ainsi que la Turquie. Des infrastructures complètes Toutefois, le projet chinois développe d’autres axes comme par exemple celui de la péninsule indienne. Cela se traduit par la création d’un corridor qui raccorde la région Xinjiang en Chine au port en eau profonde de Gwadar au Pakistan. En plus du projet ferroviaire sont englobés également plusieurs projets de développement d’infrastructures, tels que des gazoducs, oléoducs et un réseau de télécommunications. Theory de sir Mackinder 1861_1947 L’initiative chinoise s’intègre au sein d’un espace transnational, s’inscrivant dans la volonté de création d’un espace commun. Pour comprendre l’importance géopolitique de l’espace eurasiatique, il faut revenir à la théorie du Heartland de Mackinder. Ce dernier en 1904, a soumis un article à la Royal Geographical Society intitulé The Geographical Pivot of History, dans lequel il formule cette fameuse théorie, qu’il résume plus tard par une anaphore Qui contrôle l’Europe de l’Est contrôle l’Heartland, qui contrôle l’Heartland contrôle l’Île Monde, qui contrôle l’Île Monde contrôle le Monde. » Au XXIe siècle, cette théorie trouve un écho dans la relation sino-russe. C’est pourquoi en 2015, la déclaration commune de Xi Jinping et du président russe Vladimir Poutine est importante. A cette occasion, le président russe a exprimé sa volonté de coordonner l’Union économique eurasiatique dont la Russie est le chef de file, avec la ceinture économique chinoise. Il a noté que la Russie détient 6% des parts de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, ce qui la place à la troisième place des investisseurs. Cette bonne entente entre la Russie et la Chine se constate encore aujourd’hui avec la participation, de Xi Jinping au Forum économique oriental qui se tient annuellement à Vladivostok dans l’Extrême-Orient russe. Cette visite du dirigeant chinois dans le forum de prédilection de Poutine renforce le message selon lequel les deux dirigeants veulent renforcer leurs liens malgré un isolement russe en Europe. Tristan Tottet 1-Les royaumes gréco-bactriens ont été formés par des souverains hellénistiques dans la partie de l’Asie conquise par Alexandre. 2° Gandahara région antique du nord du Pakistan, haut-lieu de l’Art gréco-boudhique. Le deuxième volet vous sera offert le WE prochain. La situation décrite s’élargit cette fois plus précisément à l’Europe sous le titre La Chine et l’Union Européenne, un mariage de raison?
Leconseil de Nastasya : Si vous êtes passionnés par les récits de la Route de la Soie, ne manquez pas de faire un détour par le caravansérail de Sultanhani, à l’ouest de la ville d’Aksaray. C’est l’un des plus grands caravansérails de toute la Turquie, contenant 4 500 m² de cour, d’arcades, de logements et de remparts, une pure merveille.
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Avec la dynastie des Han s'ouvre également la route de la soie »…1. Qu'est-ce que la route de la soie » ?• La route de la soie » est en fait un ensemble de routes commerciales, terrestres et maritimes, qui relient la Chine à l'Occident. Il s'agit d'un des premiers exemples de grand commerce international de l'Histoire. Partant de Xian, en Chine, les itinéraires commerciaux passaient par l'Asie centrale et s'achevaient sur la Méditerranée, après un périple de plus de 7 000 km.• La route de la soie fut ouverte au iie siècle av. par le général chinois Zhang Qian les empereurs Han étaient en conflit avec les nomades Xiongnu et, pour lutter efficacement contre ces cavaliers redoutables peut-être les ancêtres des terribles Huns, avaient besoin d'alliés et de chevaux. En poussant plus à l'ouest, vers les steppes d'Asie centrale, les Chinois se donnaient la possibilité d'acheter des chevaux, voire de se trouver des tribus alliées ou mercenaires. Pour cela, il fallait de l'argent l'Empereur décida alors de faire commerce de la soie, matière précieuse monopole d'État, dont seule la Chine possédait le secret de fabrication.• La route comportait plusieurs itinéraires possibles, tant terrestres que maritimes. Au nord, les routes terrestres furent bientôt protégées sur une partie du trajet par le prolongement de la Grande Muraille. Les convois étaient formés de caravanes de chameaux ou de dromadaires pouvant atteindre 500 personnes. Chaque animal pouvait transporter environ 140 kg de marchandises. Les pistes contournaient le grand désert du Taklamakan, puis rejoignaient la Perse via l'Asie centrale et poussaient ensuite à travers la Syrie vers la Méditerranée. Les marchands faisaient rarement la route en entier les itinéraires étaient jalonnés de relais, installés dans des oasis-forteresses, pourvus de caravansérails qui servaient de lieu d'échange et de Une route d'échanges de toutes sortes• Le long de ces routes s'échangeait la soie, produit à très haute valeur ajoutée pour un encombrement faible qui justifiait son lointain commerce. Les Grecs, puis les Romains appréciaient la soie venue de Chine dès le ive siècle ils appelaient d'ailleurs la Chine le pays des Sères » les soyeux ». La soie était fabriquée à partir des cocons des vers à soie, selon des techniques qui restèrent longtemps secrètes l'exportation de vers à soie ou la transmission des secrets de fabrication étaient punies de mort par l'Empereur ! Les patriciens de Rome l'appréciaient et le philosophe Sénèque, défenseur de la vertu, pestait contre cette étoffe si fine que le mari ne connaissait pas mieux qu'un étranger le corps de son épouse » ! La soie était d'un prix si élevé qu'elle pouvait servir de monnaie, à l'égal de l'or !• Mais bien d'autres produits étaient échangés le long des routes de la soie d'abord des chevaux de la vallée de Fergana, en Asie centrale, que les Han, qui les appelaient chevaux célestes », achetèrent en si grand nombre que les peuples de la vallée stoppèrent les échanges. L'empire han força leur réouverture par la guerre. Mais les marchands échangeaient également porcelaine, ambre, lin, ivoire, épices, verre, corail, métaux précieux, etc.• Les échanges ne furent pas seulement commerciaux. Par la route de la soie arrivèrent également les idées, les philosophies, les religions. C'est par elle qu'arrivèrent en Asie centrale et en Chine l'islam et le bouddhisme, qui marque encore ces régions à l'heure actuelle. C'est par elle que se diffusèrent les inventions chinoises boussole, poudre à canon, papier, etc.. C'est elle qu'emprunta Marco Polo à la fin du xiiie siècle pour explorer la route de la soie ne fut délaissée que progressivement, à partir du xve siècle, avec la généralisation de la production de soie en dehors de Chine et l'ouverture par les Européens de la route maritime des épices.

Grèce berceau de la civilisation occidentale. Italie créateur de la romanité et centre du catholicisme. Israël, berceau des trois grande religions monothéistes et au cœur des conflits du Moyen Orient. Arabie Saoudite pour l'Islam. Egypte, créateur de la mesure et de la démesure. Chine et route de la soie, la puissance qui s'approche du La vision chinoise de la Nouvelle Route de la Soie », aussi appelée La Ceinture et la Route », est un plan ambitieux visant à construire des infrastructures le long de l’ancienne voie commerciale de la Route de la Soie ». Elle est conçue pour améliorer le commerce et l’investissement à travers l’Eurasie. L’ampleur du projet est impressionnante, passant par plus de 65 pays à travers l’Asie, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Pour y parvenir, l’ambition et l’ingéniosité des conseillers doit être à la hauteur du projet. Défi Pour l’un des premiers projets financés dans le cadre de l’initiative de la Nouvelle Route de la Soie », Pinsent Masons a été nommé conseiller principal des deux sociétés de projets pour le développement simultané de la mine de charbon Thar Block II au Pakistan, pour 700 millions de dollars US du financement de deux centrales électriques associées de 330 mégawatts pour 821 millions de dollars US Acteurs impliqués le gouvernement de Sindh et Engro Corporation ; divers investisseurs stratégiques et financiers du Pakistan et de Chine ; China Machinery Engineering Corporation CMEC ; une joint-venture créée par Engro, CMEC et un investisseur financier pakistanais. Cet accord a eu une signification politique plus profonde, mettant l’accent sur l’influence de la Chine dans la région ; un changement radical dans la politique énergétique pakistanaise pour remédier à une grave pénurie d’énergie et réduire sa dépendance à l’égard des importations. Solution Il s’agissait du premier grand projet d’investissement à l’étranger de CMEC. Nous avons aidé notre client à se familiariser avec des sujets et des structures juridiques inconnus et à utiliser son expérience globale en matière de financement de projets pour cadrer la stratégie dans un contexte commercial et politique plus large. Pour y parvenir, nous avons réuni une équipe d’experts en financement d’infrastructures venus de Beijing, Hong Kong, Singapour et Dubaï. Nous avons pris conscience dès le départ de la nécessité de constituer une équipe dotée d’une compréhension profonde non seulement du financement de projets, mais également des actifs énergétiques sous-jacents ; d’une expertise pour développer et livrer un pack » financier réunissant des éléments de finance chinoise et islamique. Les entrepreneurs chinois ont évité les prêts traditionnels proposés par le gouvernement, préférant des structures à fonds propres plus lucratives. Ce projet reposait sur un modèle entrepreneur et investissement » qui offre des avantages financiers accrus aux entrepreneurs. Il a également permis un meilleur contrôle des projets en permettant d’assister aux négociations de contrats cruciaux. Le projet comportait deux financements, 821 millions de dollars US pour l’électricité et 700 millions de dollars US pour la mine, composés de crédits chinois de Sinosure China Export & Credit Insurance Corporation avec des tranches supplémentaires de roupies conventionnelles et islamiques du Pakistan. À notre connaissance, c’est la première fois que ce modèle est déployé dans un projet de ce type et à cette échelle. Impact La réussite de la clôture financière de cette transaction a représenté une étape importante dans une mission qui s'est révélée très longue. Ce projet a été novateur sur de nombreux aspects, car il fut le premier projet d’énergie au Pakistan à utiliser le charbon domestique ; le premier projet de financement d’un projet minier au Pakistan ; le premier projet réalisé dans le cadre de l’initiative de la Nouvelle Route de la Soie » du gouvernement chinois ; le premier des 46 milliards de dollars US d’investissements prévus dans le cadre des accords de coopération économique entre la Chine et le Pakistan. La communauté chinoise des infrastructures reconnaît Pinsent Masons comme une entreprise ayant une approche novatrice et véritablement internationale en matière de négociation de contrats. Nous avons également acquis un statut de référent pour les projets à venir de l’initiative de la Nouvelle Route de la Soie ». 6cuxl.
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